Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré, ce lundi, sa volonté d’une gouvernance transparente et responsable.
« J’insiste néanmoins sur l’importance capitale du respect dû aux membres du Gouvernement, institution collégiale et solidaire, seule responsable devant le président de la République et l’Assemblée nationale. Par voie de conséquence, les dirigeants des administrations centrales et des entités du secteur parapublic relèvent de l’autorité du Premier ministre, Chef de l’Administration, ainsi que des ministres et secrétaires d’État », a-t-il déclaré lors de l’ouverture de la première Conférence des administrateurs et managers publics (Camp). Il a ajouté que « c’est un impératif de bonne gouvernance : toute décision importante, qu’il s’agisse de recrutement, de budgétisation, de contractualisation ou de partenariat, doit être validée par l’autorité ministérielle et interministérielle compétente ».
À cet égard, il a renouvelé sa « totale confiance » et son « soutien indéfectible » au Premier ministre et à l’ensemble du Gouvernement.
« Une gouvernance exemplaire demeure une gouvernance intransigeante sur la loyauté et l’intégrité des acteurs. Une gouvernance marquée par le sens élevé de l’État, l’exigence de transparence, la lutte contre la corruption, la reddition des comptes et l’impartialité dans la conduite de l’action publique », a encore souligné le Président Bassirou Diomaye Faye.
Sous ce rapport, il a indiqué que l’adoption prochaine d’une série de lois sur la transparence, dans le but d’améliorer durablement la gouvernance publique, traduit une volonté politique soutenue de créer dans le secteur public un environnement sain, propice au travail de qualité, au service du bien-être des populations, quel que soit leur lieu de résidence.
S.GUEYE