Covid-19 : cinq ans après, que reste-t-il du virus qui a bouleversé la planète ?

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Du simple rhume au syndrome respiratoire aigu sévère, en décembre 2019, un étrange virus est détecté en Chine. En quelques semaines, la Covid-19 se répand à travers le monde et cause de nombreux décès. Restrictions, masques, confinements… Partout, la pandémie bouleverse nos vies et soulève de nombreuses questions. Aujourd’hui, que savons-nous de cette maladie et qu’en reste-t-il ?

Il y a cinq ans, jour pour jour, le 31 décembre 2019, le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en Chine a pris connaissance d’un communiqué des autorités sanitaires de Wuhan concernant des cas de « pneumonie virale » dans cette ville chinoise. Dans les semaines, mois et années qui ont suivi, le nouveau coronavirus a profondément changé « nos vies » et contraint le monde à adopter des mesures de restriction pour endiguer la maladie.

Plus de 7 millions de morts dans le monde, 234 pays touchés

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), parmi les 776,8 millions de cas officiellement recensés en cinq ans dans 234 pays et territoires, sept millions de personnes en sont mortes – un chiffre qui est probablement sous-estimé.

L’impact de la Covid-19 sur les systèmes de santé a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, les hôpitaux font face à une pression bien moins importante qu’au début de la pandémie. Les services de soins intensifs sont moins saturés, en partie grâce à une meilleure organisation et à des protocoles de traitement améliorés. Les cas graves sont également moins fréquents, notamment grâce à la vaccination et aux progrès dans la gestion des patients. La crise a aussi permis de tirer des leçons en matière de gestion d’urgence, rendant les systèmes de santé plus résilients. De plus, une meilleure organisation a été mise en place pour déclarer les cas. Il est désormais facile de réaliser un test en pharmacie ou en laboratoire pour obtenir rapidement un résultat.

« Impératif moral et scientifique » de connaître les origines du SRAS-CoV-2

« Il s’agit d’un impératif moral et scientifique. Sans transparence, partage et coopération entre les pays, le monde ne peut pas prévenir et se préparer de manière adéquate aux futures épidémies et pandémies », a estimé l’OMS dans un communiqué.

Dès le 1er janvier 2020, les employés de l’Oms ont activé les systèmes d’urgence et informé le monde le 4 janvier. Du 9 au 12 janvier, l’Oms a publié son premier ensemble de directives exhaustives à l’intention des pays et, le 13 janvier, des partenaires ont été réunis pour publier le plan du premier test de laboratoire pour le SRAS-CoV-2.

Pour sa part, Pékin a affirmé, ce mardi, avoir partagé les informations sur le Covid-19 « sans aucune restriction ».

« Il y a cinq ans (…) la Chine a immédiatement partagé avec l’OMS et la communauté internationale les informations sur l’épidémie et la séquence du gène du virus », a assuré mardi Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

« Sans aucune restriction, nous avons partagé notre expérience en matière de prévention, de contrôle et de traitement, apportant ainsi une énorme contribution au travail de lutte contre la pandémie de la communauté internationale », a-t-elle poursuivi lors d’un point presse.

Salla GUEYE

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