Malgré des progrès dans le cadre de la lutte, le paludisme est toujours présent au Sénégal. Les régions de Kolda, Kédougou, Tamba, Diourbel et Kaolack sont considérées comme la zone rouge. Par conséquent, le Programme national de lutte contre le paludisme prescrit une intervention spéciale.
Malgré la situation déclinée par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), le Professeur Daouda Ndiaye, fondateur et directeur du Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass) note des avancées.
« Aujourd’hui, les résultats obtenus ont montré une baisse de la transmission par rapport aux années précédentes », a salué le médecin, hier, lors de l’ouverture de la Rencontre internationale annuelle du programme sur la génomique appliquée dans la prise de décision au paludisme. Le Pr Ndiaye félicite le gouvernement d’avoir renforcé la dynamique baissière des cas de palu au Sénégal par l’accompagnement des chercheurs et un appui au Pnlp. Selon le Pr, l’objectif des échanges est de partager les innovations technologiques.
« Ce sont les travaux de recherche menés durant ces années qui ont permis au monde, en Afrique et particulièrement au Sénégal d’avoir d’excellents résultats dans la lutte contre le paludisme. Nous avons pu mettre en place des indicateurs de suivi des performances qui font aujourd’hui que le Sénégal est une fierté dans la lutte contre le paludisme », a-t-il ajouté.
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Babacar Guèye DIOP