Comme le disait Jean de La Fontaine : « 𝗜𝗹 𝘃𝗮𝘂𝘁 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿é𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗴𝘂é𝗿𝗶𝗿. » Cette maxime s’applique pleinement à la situation sanitaire actuelle du 𝗦éné𝗴𝗮𝗹.
En 2025, le pays a connu des 𝗽𝗹𝘂𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗹𝘂𝘃𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 ayant provoqué de vastes 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 dans plusieurs localités, notamment 𝗧𝗼𝘂𝗯𝗮, 𝗧𝗵𝗶è𝘀, 𝗞𝗮𝗼𝗹𝗮𝗰𝗸, 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀, 𝗗𝗮𝗸𝗮𝗿, 𝗠𝗮𝘁𝗮𝗺, 𝗣𝗼𝗱𝗼𝗿, 𝗧𝗮𝗺𝗯𝗮𝗰𝗼𝘂𝗻𝗱𝗮 et un peu partout dans le pays.
Ces inondations ont créé des 𝗰𝗼𝗻𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗶𝗱𝗲́𝗮𝗹𝗲𝘀 pour la prolifération des 𝗺𝗼𝘂𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 vecteurs du paludisme, et ont contaminé de nombreuses sources d’eau, augmentant considérablement le risque de 𝗺𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗮𝗿𝗿𝗵𝗲́𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 telles que le 𝗰𝗵𝗼𝗹𝗲́𝗿𝗮 et la 𝘁𝘆𝗽𝗵𝗼𝗶̈𝗱𝗲.
Face à cette 𝗨𝗿𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗦𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗿é𝗰é𝗱𝗲𝗻𝘁, il est impératif que le gouvernement du Sénégal, à travers son 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁è𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗮𝗻𝘁é 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗛𝘆𝗴𝗶è𝗻𝗲 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲, son 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁è𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝘁é𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é 𝗣𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲, son 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁è𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗛𝘆𝗱𝗿𝗮𝘂𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 et tous les autres 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁è𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗻𝗻𝗲𝘅𝗲𝘀, déploie une 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗼𝗳𝗳𝗲𝗻𝘀𝗶𝘃𝗲 𝘀𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲, mobilisant 𝗹’𝗮𝗿𝗺𝗲́𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲, la 𝗺𝗲́𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝗲 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲, les 𝗺𝗲́𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝘀, les 𝗲́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀, les 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀, les 𝗽𝗼𝗺𝗽𝗶𝗲𝗿𝘀, et les 𝘀𝗽𝗲́𝗰𝗶𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́ 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲, afin de 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗿𝗮𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 le risque de paludisme et de maladies diarrhéiques à venir.
En complément, il est crucial que l’État mette en œuvre des mesures de 𝗿𝗲𝗹𝗼𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲́𝗲𝘀 vivant dans les zones inondables, en les installant temporairement dans des 𝗮𝗯𝗿𝗶𝘀 𝗽𝗿𝗼𝘃𝗶𝘀𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 sécurisés, équipés d’𝗲𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲, d’𝗮𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 et d’𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗿𝗶𝗰𝗶𝘁𝗲́, afin de 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 les risques sanitaires et protéger la vie des populations vulnérables.
La mise en place de telles mesures coordonnées et urgentes est un 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 pour garantir que le Sénégal puisse anticiper, protéger et sauver des vies, tout en renforçant durablement la 𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗹𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 de son système de santé face aux catastrophes naturelles et aux épidémies.
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗜 : 𝗣𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲 – 𝗦𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗘́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗙𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗥𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻
1.1 𝗦𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗘́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲
Le paludisme reste l’une des principales priorités de santé publique au Sénégal.
En 2023, le pays a enregistré des 𝗰𝗮𝘀 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲́𝘀 : 232 465, avec une estimation totale de 1 199 388 cas.
Le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans était de 1,5 pour 1 000 habitants, ce qui reste préoccupant (Severe Malaria Observatory, 2023).
Les régions les plus touchées sont 𝗗𝗶𝗼𝘂𝗿𝗯𝗲𝗹, 𝗞𝗮𝗼𝗹𝗮𝗰𝗸, 𝗙𝗮𝘁𝗶𝗰𝗸, 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀, 𝗠𝗮𝘁𝗮𝗺 et 𝗧𝗮𝗺𝗯𝗮𝗰𝗼𝘂𝗻𝗱𝗮.
En 2025, les inondations ont amplifié la situation, favorisant l’augmentation des sites de ponte pour l’𝗔𝗻𝗼𝗽𝗵𝗲𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗲́𝗺𝗲𝗹𝘀 et la propagation rapide du parasite.
La combinaison de facteurs climatiques, hydrologiques, urbanistiques et d’assainissement rend la lutte contre le paludisme particulièrement complexe.
1.2 𝗙𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲
𝗜𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 : Les eaux stagnantes sont idéales pour la reproduction des moustiques vecteurs.
𝗔𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗼𝘂𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗴𝗻𝗲́𝗲𝘀 : taux de couverture en 2023 = 37,7 % chez les femmes enceintes.
𝗥𝗲́𝘀𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗻𝘁𝗶𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : émergence de résistances à l’artémisinine chez certains sujets.
𝗣𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱’𝗵𝘆𝗴𝗶𝗲̀𝗻𝗲 𝗶𝗻𝗮𝗱𝗲́𝗾𝘂𝗮𝘁𝗲𝘀 : absence de lavage des mains et mauvaise gestion des déchets.
𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 : déplacements des populations liés aux inondations favorisant la propagation du paludisme dans de nouvelles zones.
1.3 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻
𝗗𝗶𝘀𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝘂𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗴𝗻𝗲́𝗲𝘀 : renforcement de la couverture à l’échelle nationale par les services de l’État, surtout dans nos zones rurales et périurbaines.
𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁 (IPTp) : augmentation du taux de couverture du IPTp chez les femmes enceintes surtout en zones rurales et périurbaines.
𝗦𝘂𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗼𝗺𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 : identification et traitement des sites de reproduction (eaux stagnantes, eaux verdâtres, sites inondés ou insalubres.
𝗦𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗮𝘂𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : bonne utilisation des moustiquaires et répulsifs, à travers des campagnes de sensibilisation dans nos quartiers, nos maisons, nos daarras, nos écoles, nos universités, nos marchés et nos entreprises…
𝗨𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗮𝗻𝘁𝗶𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : tels que l’artésunate-pyronaridine et autres traitements recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : par les profilaxies telles que les RTS,S et R21/Matrix-M surtout pour nos enfants.
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗜𝗜 : 𝗠𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲𝘀 𝗗𝗶𝗮𝗿𝗿𝗵𝗲́𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 – 𝗖𝗵𝗼𝗹𝗲́𝗿𝗮 𝗲𝘁 𝗔𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗣𝗮𝘁𝗵𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲𝘀
2.1 𝗦𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗘́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲
Le choléra et les maladies diarrhéiques restent des menaces majeures pour la santé publique au Sénégal, surtout en période d’inondations.
En 2025, entre le 1er janvier et le 17 août, les 𝗰𝗮𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲́𝘀 sont de 409 222, avec 4 738 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝘀 selon l’OMS.
Les inondations dans des villes comme 𝗧𝗼𝘂𝗯𝗮, 𝗞𝗮𝗼𝗹𝗮𝗰𝗸, 𝗦𝗮𝗶𝗻𝘁-𝗟𝗼𝘂𝗶𝘀, 𝗣𝗶𝗸𝗶𝗻𝗲, et 𝗗𝗮𝗸𝗮𝗿 aggravent le risque de propagation par contamination des sources d’eau.
La combinaison d’infrastructures sanitaires insuffisantes, d’accès limité à l’eau potable et de pratiques d’hygiène inadéquates, favorise les foyers épidémiques un peu partout au Sénégal.
2.2 𝗙𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲
𝗖𝗼𝗻𝘁𝗮𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲𝘀 𝗱’𝗲𝗮𝘂 : les eaux de pluie et les inondations contaminent les puits et les nappes phréatiques.
𝗜𝗻𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝘀𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 : manque de latrines et de stations d’eau potable.
𝗣𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱’𝗵𝘆𝗴𝗶𝗲̀𝗻𝗲 𝗶𝗻𝗮𝗱𝗲́𝗾𝘂𝗮𝘁𝗲𝘀 : absence de lavage régulier des mains, surtout dans les zones rurales et inondées.
𝗗𝗲́𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗺𝗮𝘀𝘀𝗶𝗳𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : population déplacée suite aux inondations augmentant la propagation des maladies diarrhéiques.
2.3 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻
𝗗𝗶𝘀𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘁𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗹𝗼𝗿𝗲 pour désinfection de l’eau potable à usage humain.
𝗦𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗹𝗮𝘃𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀 avec du savon, de javel et de l’eau propre.
𝗥𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 : construction et entretien de latrines et accès à l’eau potable.
𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗵𝗼𝗹𝗲́𝗿𝗮 : campagnes ciblées dans toutes les zones à risque.
𝗦𝘂𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 : détection rapide des foyers épidémiques pour une intervention immédiate, coordonnée et efficace
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗜𝗜𝗜 : 𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗹’𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 – 𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
Pour une efficacité maximale et dans le long terme, il est crucial que le Gouvernement sénégalais fasse conjointement une :
𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲 : impliquer le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́, le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗜𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿, et le 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗦𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲.
𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲𝘀 : financement à grande échelle des moustiquaires imprégnés, des médicaments, des vaccins et des infrastructures sanitaires.
𝗖𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : utilisation des médias, des écoles, des leaders d’opinions par des spots publicitaires, des émissions télévisées, des campagnes de sensibilisation communautaires.
𝗗𝗲́𝗽𝗹𝗼𝗶𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱’𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗲𝘀 : des hélicoptères, des véhicules militaires et du matériel de l’armée, des médecins militaires, des épidémiologistes et spécialistes en santé publique.
𝗦𝘂𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲́𝗲 : détection rapide des zones à risques, et ou zones touchées, puis réponse immédiate aux foyers de paludisme et de maladies diarrhéiques.
𝗕 – 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻
La situation sanitaire du Sénégal, notamment en période d’hivernage, nécessite une 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 pour prévenir la propagation du 𝗣𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲 et des 𝗠𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲𝘀 𝗗𝗶𝗮𝗿𝗿𝗵𝗲́𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, qui touchent particulièrement les enfants de moins de 5 ans et les populations vulnérables. Cet article scientifique, outil de 𝗦𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, appelle le gouvernement sénégalais, notamment le Premier Ministre 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗢𝘂𝘀𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗦𝗢𝗡𝗞𝗢 et le Président de la République 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗕𝗮𝘀𝘀𝗶𝗿𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗼𝗺𝗮𝘆𝗲 𝗙𝗔𝗬𝗘, à une 𝗠𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 immédiate et coordonnée.
Des vies peuvent être sauvées grâce à des 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗣𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗘𝗳𝗳𝗶𝗰𝗮𝗰𝗲𝘀 : distribution de 𝗠𝗼𝘂𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗜𝗺𝗽𝗿𝗲́𝗴𝗻𝗲́𝗲𝘀, campagnes de 𝗩𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗖𝗶𝗯𝗹𝗲́𝗲𝘀, renforcement de l’accès à l’𝗘𝗮𝘂 𝗣𝗼𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 et à l’𝗔𝘀𝘀𝗮𝗶𝗻𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, sensibilisation des communautés locales et mise en place de 𝗖𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗥𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝘀.
Dans la prévention, l’État doit également assurer le 𝗥𝗲𝗹𝗼𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗦𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲́𝗲𝘀 vivant dans les zones inondables,
Le nouveau gouvernement doit mettre l’accent sur la 𝗣𝗹𝗮𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗣𝗿𝗼𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲, le 𝗥𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗮𝗽𝗮𝗰𝗶𝘁𝗲́𝘀 du Système de Santé, la formation continue des personnels médicaux et l’utilisation des 𝗧𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗦𝘂𝗿𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗘́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 pour anticiper et contenir les foyers d’infection. Une 𝗖𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗥𝗲́𝗴𝘂𝗹𝗶𝗲̀𝗿𝗲 avec la population est essentielle pour créer la confiance et encourager l’adhésion aux mesures de prévention.
Un État ne doit pas protéger ses citoyens uniquement qu’en cas de menace d’un pays ennemi ou en temps de guerre : il doit également les préserver contre les 𝗠𝗲𝗻𝗮𝗰𝗲𝘀 𝗦𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 et 𝗘́𝗽𝗶𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, qui peuvent provoquer des pertes humaines évitables et affaiblir le 𝗗𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗘́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹 du pays. Le Sénégal dispose des 𝗠𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 et des 𝗥𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲𝘀 𝗛𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 nécessaires pour agir efficacement ; il est urgent de les mobiliser afin d’assurer un 𝗔𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗦𝘂̂𝗿 𝗲𝘁 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝗦𝗮𝗶𝗻 pour tous les Sénégalais.
𝗥é𝗳é𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀
1. Severe Malaria Observatory. (2023). Le paludisme au Sénégal: statistiques. https://www.severemalaria.org/fr/pays/senegal
2. Organisation Mondiale de la Santé. (2023). Rapport mondial sur le paludisme. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/malaria
3. Speak Up Africa. (2023). Ensemble contre le paludisme !. https://www.speakupafrica.org/fr
4. OMS. (2025). Plan stratégique national de lutte contre les maladies tropicales négligées. https://espen.afro.who.int
5. OMS. (2025). Plan Stratégique Multisectoriel d’Élimination du Choléra et contrôle des autres Maladies Diarrhéiques. https://www.gtfcc.org
🎀 𝗢𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝗥𝗼𝘀𝗲 💗Un 𝗰𝗹𝗶𝗻 𝗱’𝗼𝗲𝗶𝗹 𝗮̀ nos 𝗦œurs, nos 𝗘́𝗽𝗼𝘂𝘀𝗲𝘀 et nos 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗻𝘀 ! Ce mois d’octobre nous rappelle l’importance de 𝗣𝗿𝗲̂𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗦𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗦𝗼𝗶.
𝗙𝗮𝗶𝘁𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗗𝗲́𝗽𝗶𝘀𝘁𝗲𝗿 contre le 𝗖𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗦𝗲𝗶𝗻, votre 𝗦𝗮𝗻𝘁𝗲́ compte !
𝐌𝐚𝐧𝐝𝐢𝐚𝐲𝐞 𝐃𝐈𝐎𝐔𝐅
𝐃𝐨𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐒𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐏𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 – 𝐔𝐍𝐒 (𝐅𝐑𝐀𝐍𝐂𝐄)
𝐈𝐧𝐠𝐞́𝐧𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐐𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́, 𝐇𝐲𝐠𝐢𝐞̀𝐧𝐞 & 𝐑𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐁𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬
𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐇𝐨𝐬𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫, 𝐌𝐞́𝐝𝐢𝐜𝐨-𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐞𝐭 𝐒𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞
𝐀𝐮𝐝𝐢𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐂𝐎𝐅𝐑𝐀𝐂, 𝐉𝐀𝐂𝐈𝐄 & 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐐𝐇𝐒𝐄
𝐂𝐨𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐀𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭 – 𝐒𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐟 𝐍𝐈𝐂𝐄 𝟎𝟔
𝐌𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 – 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐟 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞
𝐄𝐦𝐚𝐢𝐥 : 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐢𝐚𝐲𝐞𝐝𝐢𝐨𝐮𝐟𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧𝟐𝟎𝟓𝟎@𝐠𝐦𝐚𝐢𝐥.𝐜𝐨𝐦