Le constat est qu’aujourd’hui les femmes utilisent de plus en plus les services de soins pour le suivi de la grossesse et pour l’accouchement. Mais il se pose encore un problème d’accès aux structures de soins. « Il y a certaines zones au Sénégal où, dès qu’il pleut, elles sont isolées du reste du pays », rappelle le Dr Issa Labou, chirurgien-urologue à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Il plaide ainsi pour décentraliser au maximum les structures de soins. Mieux, il invite les autorités à les rendre accessibles géographiquement et financièrement pour les populations, et souhaite également que l’accessibilité financière soit garantie. Dr Issa Labou insiste aussi sur une formation de qualité du personnel paramédical. « Que ce soit les sages-femmes ou les infirmières, il faut qu’elles puissent faire des CPN (consultations prénatales) de qualité et pouvoir référer les femmes à temps. Pour cela, il faut équiper les structures de santé ».
Maïmouna GUEYE