Pour garantir un jeûne sécurisé pendant le mois de Ramadan, les personnes atteintes d’insuffisance rénale doivent faire preuve d’une discipline particulière. C’est ce qu’a souligné le Dr Amadou Samba Sow, chef du service de néphrologie à l’établissement public de santé de Ndamatou, lors d’un entretien avec le quotidien national Le Soleil.
« Ramadan et néphrologie, c’est tout à fait compatible », a affirmé dès le départ le Dr Amadou Samba Sow, chef du service de néphrologie de l’établissement public de santé de Ndamatou. Toutefois, M. Sow a énoncé certaines conditions.
Tout d’abord, il précise que, pour les patients atteints de maladies rénales chroniques, la situation varie en fonction des stades de la maladie. Il évoque notamment les personnes diabétiques, expliquant que leur capacité à observer le Ramadan dépend des autres pathologies qui peuvent être présentes. Par conséquent, il recommande à ses patients de consulter leurs médecins traitants afin d’évaluer, en fonction de leur profil, s’ils peuvent observer le Ramadan ou non.
« En effet, explique-t-il, une personne atteinte de diabète qui reçoit des injections d’insuline et souffre en plus d’une insuffisance rénale ne peut pas jeûner. En revanche, une personne ayant de l’hypertension ou un diabète traité par médicaments, dont l’insuffisance rénale n’est pas trop avancée, peut jeûner en suivant certaines pratiques spécifiques. » Il leur conseille donc de bien respecter les horaires des repas et de veiller à s’hydrater suffisamment.
Birane Diop (correspondant)