BAKEL : Le département de Bakel dans la région de Tambacounda, a enregistré son premier cas de fièvre de la vallée du Rift (FVR) détecté dans un élevage à Ballou. « Le 2 octobre, on a eu une notification d’un cas probable de la fièvre de la vallée du Rift (FVR) au niveau de Ballou, on a procédé à des investigations et des prélèvements qu’on a envoyés au niveau des labos. On a eu des résultats positifs dans un troupeau », a indiqué l’inspecteur départemental de l’élevage de Bakel, Ibnou Sy.
À en croire ce dernier, des mesures conservatoires consistant à mettre en quarantaine les animaux, ont été immédiatement prises à Ballou. S’en est suivi une sensibilisation auprès de la population. Pour éviter la propagation de cette zoonose chez les humains, M. Sy recommande le respect des principales mesures préventives à savoir : éviter le contact direct avec les animaux malades et éviter de manipuler les avortements, bouillir le lait, bien cuir la viande avant de les consommer et renforcer la lutte antivectorielle par l’usage de moustiquaires et l’assainissement du cadre de vie, surtout dans cette période marquée par des inondations dans la localité.
Dans le cadre de l’approche ‘’One Health’’, il encourage également la collaboration entre les services de la santé, de l’hygiène et de l’élevage pour maitriser la maladie. ” On a eu un comité avec la santé humaine, les services d’hygiène et l’élevage, tous doivent unir leurs forces pour qu’on puisse contenir cette maladie”, a-t-il déclaré.
Selon l’inspecteur, l’une des principales manifestations de la maladie chez les animaux est l’avortement. C’est pourquoi, il invite les éleveurs à signaler tout cas et à faire l’animal par un agent assermenté. Il exhorte les également à se rendre sans tarder à l’hôpital le plus proche dès l’apparition des signes d’une maladie.
En ce qui concerne la vaccination, M. Sy soutient que son service ne dispose pas de vaccins en quantité suffisante pour les animaux et personnes ciblés, mais que par ailleurs une commande a été faite. “On a fait une expression de besoins en vaccins dans la zone pour qu’on puisse vacciner le cheptel sensible, de même que les populations sensibles”, dit-il, non sans, préciser que la situation est suivie de près par son service.
Boubacar Agna CAMARA (Correspondant)