Le président du Conseil de l’Agence spatiale africaine (Asa), Dr Tidiane Ouattara a effectué, hier, une visite au centre Sensat basé à la Cité du savoir de Diamniadio. Au sortir de celle-ci, il a remercié le Sénégal d’avoir permis à l’Afrique de prendre sa place dans l’espace, « un bien commun ».
RUFISQUE- Arrivé en terre sénégalaise, le Dr Tidiane Ouattara a fait hier, un crochet à la Cité du savoir pour visiter le Centre de réception et de contrôle des données du projet spatial Sensat. Le patron de l’Agence spatiale africaine (Asa) est ébloui par la dynamique sénégalaise dans ce domaine. « Nous ne pouvions pas ne pas venir parce que le Sénégal est déjà sous l’échiquier africain. C’est un joueur clé. Et dans le domaine spatial, le Sénégal est l’un des derniers venus avec le lancement de son premier satellite, Gainde-sat 1 », affirme-t-il.
Selon lui, ce succès est le fruit d’une volonté politique qui a d’ailleurs motivé son déplacement. Concernant la fierté engendrée par ce satellite, le président de l’Asa souligne que ce sentiment dépasse le Sénégal et embrasse tout le continent. Ainsi, Dr Ouattara a saisi l’occasion pour adresser des mots de remerciements au Sénégal. « Encore une fois, merci aux Sénégalais, d’avoir permis à l’Afrique de prendre sa place dans l’espace, un bien commun », dit-il, avant d’ajouter que ce dernier (l’espace) est au cœur du développement socio-économique du XXIe siècle et des siècles qui arrivent.
Dr Tidiane Ouattara souhaite que l’Afrique se positionne davantage dans le domaine spatial. « Nous sommes le deuxième grand continent dans le monde. Les opportunités en Afrique, en ce qui concerne le domaine spatial, font du continent, le nouvel Eldorado pour les affaires spatiales », indique-t-il.
Pr Gayane Faye, coordonnateur du projet spatial Sensat du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’innovation (Mesri), a magnifié la visite du président de l’Asa non sans insister sur l’importance des ressources humaines. Il informe que le projet Sensat dispose d’une quinzaine d’ingénieurs formés et capables d’identifier un besoin, de concevoir un satellite, de le fabriquer, de le lancer et de l’exploiter.
Mohamed DIENE (Correspondant)