Le spectre radioélectrique constitue une ressource stratégique au cœur des télécommunications, de la radiodiffusion et des systèmes d’alerte d’urgence. D’où l’importance pour le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), Dahirou Thiam, de sensibiliser les Sénégalais sur la question.
L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a tenu, jeudi à Dakar, un séminaire d’information et de sensibilisation axé sur la gestion des fréquences radioélectriques. Placée sous le thème « Un spectre radioélectrique sans brouillage : l’affaire de tous », cette rencontre marque, selon l’Artp, une nouvelle étape dans la consolidation de la souveraineté numérique du Sénégal.
Le spectre radioélectrique, souvent méconnu du grand public, souligne l’Artp : il constitue une ressource stratégique au cœur des télécommunications, de la radiodiffusion et des systèmes d’alerte d’urgence. Donc, pour le Directeur général de l’Artp, Dahirou Thiam, sa bonne gestion conditionne la fluidité des communications, la fiabilité des services numériques (téléphonie, internet, radio) ainsi que la sécurité nationale, notamment dans les contextes de crise.
« Protéger le spectre, c’est garantir notre souveraineté numérique. C’est aussi offrir aux citoyens des services de qualité dans un environnement technologique sûr et performant », a déclaré Dahirou Thiam.
Favoriser une approche concertée autour de la gestion des fréquences
L’objectif du séminaire, d’après le document, est de favoriser une approche concertée autour de la gestion des fréquences, en instaurant un dialogue permanent entre les différentes parties prenantes. « Cette synergie vise à anticiper les risques de brouillage, à rationaliser l’usage du spectre et à accompagner les innovations technologiques. En impliquant l’ensemble des acteurs, l’Artp entend poser les bases d’un modèle de gouvernance plus moderne, plus inclusif et mieux adapté aux enjeux numériques actuels », lit-on dans le texte.
Ce séminaire s’inscrit dans une dynamique plus large de régulation proactive, où la maîtrise du spectre devient un levier central de la transformation digitale du pays. Il s’agit également d’un signal fort envoyé aux partenaires techniques et aux citoyens, en matière de transparence et de vigilance face aux risques de saturation ou d’interférences.
Mariama DIEME