L’Amicale des femmes de la SSPP Le Soleil a organisé, vendredi, une grande conférence religieuse en marge de sa journée d’actions sociales. En présence du directeur général, Lamine Niang, le conférencier Oustaz Assane Diouf a éclairé l’assemblée sur les bienfaits et les dérives d’un monde connecté. Dans une atmosphère empreinte de fraternité et de partage, l’initiative a été marquée par des actions solidaires en faveur des habitants de Hann Bel-Air, quartier qui abrite le siège du quotidien national.
En présence de Lamine Niang, directeur général du Soleil, du maire de Hann Bel-Air, ainsi que des notables religieux et traditionnels de Yarakh et Hann Bel-Air, le conférencier Oustaz Assane Diouf a porté un regard lucide et critique sur l’essor du numérique et ses implications sociétales. Lors de cette conférence religieuse, organisée par l’Amicale des femmes de la SSPP Le Soleil, il a mis en exergue les bienfaits et les dangers du développement des technologies. Selon lui, il s’agit d’un « couteau à double tranchant ».
« Ce n’est pas un mal en soi, mais tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Non seulement il peut être bénéfique pour nos actions de tous les jours, mais il peut aussi causer d’importants dégâts dans la société », a-t-il averti. Revenant sur l’impact de cette révolution numérique sur l’éducation, il a insisté sur la nécessité d’adapter les méthodes parentales aux mutations du monde moderne.
« Nous ne pouvons pas éduquer nos enfants de la même manière que nos parents nous ont éduqués. Il est important de prôner la transparence, la concertation et la démocratie dans l’éducation des enfants aujourd’hui », a-t-il souligné.
L’homme de médias a également attiré l’attention sur les fractures sociales induites par les nouvelles technologies, notamment au sein des foyers.
« Le téléphone portable, alors qu’il devrait nous rapprocher, nous éloigne les uns des autres. Dans une même maison, chacun est absorbé par son écran, prisonnier d’un monde virtuel qui érode peu à peu le dialogue et la chaleur humaine », a-t-il regretté.
De son côté, le directeur du Soleil a salué le choix du thème. Pour Lamine Niang, il est essentiel, comme l’a souligné le conférencier, d’adopter un regard critique sur les contenus diffusés sur les réseaux sociaux.
« D’où l’importance de saluer le travail de fact-checking réalisé par Le Soleil pour éclairer la lanterne des citoyens », a-t-il fait savoir.
La conférence religieuse a également été l’occasion pour les femmes du Soleil de poser des actes de solidarité en faveur des habitants de Yarakh et de Hann Bel-Air. Plusieurs kits offerts par l’ambassadrice du Pakistan au Sénégal, ainsi que des dons collectés par les femmes du Soleil, ont été distribués lors de cet événement empreint de générosité et de partage.
Souleymane WANE (texte) – Assane SOW (photo)