En marge de la journée d’actions sociales organisée par l’Amicale des femmes de la SSPP Le Soleil, l’entreprise a célébré, vendredi, quatre de ses amazones. La journaliste Tata Sané, la correctrice Fatou Cardo Ba, l’agent commercial Adjaratou Top Seye et la cheffe de service adjointe du recouvrement Astou Sakho ont reçu l’hommage appuyé de leurs collègues et de leurs proches.
Le temps d’un après-midi, la Société sénégalaise de presse et de publication (Le Soleil) s’est transformée en un sanctuaire de reconnaissance et de célébration. L’enceinte, d’ordinaire animée par le ballet des plumes affûtées et l’effervescence des bouclages, s’est parée d’une atmosphère de fête et de gratitude.
En marge de la journée d’actions sociales organisée par l’Amicale des femmes, une cérémonie de Sargal a illuminé les cœurs, mettant à l’honneur quatre figures féminines dont l’abnégation et le dévouement ont marqué l’histoire du journal. Dans une ambiance empreinte de chaleur humaine et de fraternité, et en présence du directeur général Lamine Niang, le personnel s’est uni pour honorer ces reines de l’ombre, ces architectes discrètes de l’excellence qui font la fierté du quotidien national depuis ses débuts avec Dakar Matin.
Ainsi, la dame de fer Tata Sané, reporter chevronnée des questions de société ; la correctrice Fatou Cardo Ba, vigie infaillible traquant la moindre coquille dans les papiers des journalistes ; l’agent commercial Adjaratou Top Seye, tisseuse de liens entre le journal et ses fidèles lecteurs ; et Astou Sakho, cheffe de service adjointe du recouvrement, pilier inébranlable de la pérennité financière de l’entreprise, ont été célébrées.
Chacune, dans son domaine, a porté haut les couleurs de cette entreprise de presse, y consacrant des années de labeur et de passion, jusqu’à devenir des figures respectées et admirées. C’est pourquoi, hier, les témoignages ont été unanimes pour saluer leur travail et leur parcours exemplaire au sein de l’entreprise.
Prenant la parole devant leurs collègues et leurs proches, Maty Thiome a salué des « femmes travailleuses et pleines de personnalité ». Selon elle, qu’il s’agisse d’Astou Sakho, Fatou Cardo Ba, Adjaratou Top Seye ou Tata Sané, toutes font la fierté du Soleil. S’adressant particulièrement à Astou Sakho, elle a souligné : « Une femme de haute valeur et pleine de personnalité. Nous partageons le même bureau, et elle ne manque jamais l’appel à la prière. C’est une vraie croyante. »
Évoquant Fatou Cardo Ba, elle a mis en avant son talent et son professionnalisme : « C’est l’une des rares personnes à être entrée au Soleil par appel à candidature. Son travail exemplaire lui a permis de devenir cheffe du service Correction. » Présent dans l’assistance, son époux, Malick Ciss, ému, a manifesté sa joie en partageant quelques billets avec ses collègues, dans une ambiance de liesse.
Reconnaissance et gratitude
De son côté, Adjaratou Top Seye, recevant son cadeau des mains de Sidy Diop, conseiller éditorial du directeur du Soleil, n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude. Avec humilité, elle a remercié ses collègues : « Je suis très contente. Je tiens à remercier Absa Ndong, l’ancienne présidente de notre Amicale, qui a initié cette belle initiative, ainsi que l’actuelle présidente, Matel Bocoum, qui a su préserver ce legs. »
Quant à la doyenne des reines du jour, Tata Sané, elle a reçu le prix de l’applaudimètre. Ses collègues journalistes, Hadja Diaw Gueye et Fatou Sy, lui ont adressé un message empreint d’émotion et d’admiration : « Bien que nous ne soyons pas toujours présentes à la rédaction, nous vous témoignons tout notre amour et notre respect. » Un hommage relayé par le micro central Oumar Fédior.
La tonitruante Fatim Sène, elle, a salué une vraie « Taalibé Cheikh, une fervente disciple de Serigne Babacar. »
Enfin, après avoir reçu son cadeau des mains du directeur général Lamine Niang, Tata Sané s’est confiée, émue : « Je suis née orpheline de père et de mère, et je n’ai pas de mari. Mais au Soleil, j’ai retrouvé une vraie famille, où je n’ai que des fils et des filles. » Un témoignage poignant qui a ému plus d’un dans l’assistance.
Ainsi, le temps s’est incliné devant ces amazones infatigables, dont le travail, souvent silencieux, éclaire pourtant chaque page du quotidien national.
Souleymane WANE (texte) – Assane SOW (photo)