Plus de 9 000 Sénégalais ont exprimé leurs attentes, critiques et propositions dans le cadre d’une consultation nationale sur la qualité des services publics, initiée par le ministère de la Fonction publique depuis le début de l’année.
Cette démarche participative vise à diagnostiquer les failles du système actuel et à orienter les réformes en cours pour une administration plus performante, plus proche et plus respectueuse des usagers.
Ce lundi 4 août, Serigne Ahmadou Gaye a présenté l’étude diagnostic. Les contributions recueillies mettent en lumière plusieurs préoccupations récurrentes : la corruption persistante dans certains services, l’absence d’un accueil de qualité, le manque de professionnalisme de certains agents, et les difficultés d’accès aux bâtiments administratifs pour les personnes à mobilité réduite.
Les citoyens ont également dénoncé l’absentéisme, l’impunité en cas de fautes graves, ainsi que l’insuffisance des mécanismes de sanction à l’égard des agents fautifs. Ils appellent à une digitalisation généralisée des démarches administratives, à une meilleure sécurisation des données personnelles, et à une refonte des services de l’état civil.
L’étude diagnostic a aussi révélé des recommandations phares telles que l’installation de guichets uniques pour simplifier les démarches, le renforcement du lien entre les agents et les citoyens, pour rétablir la confiance et garantir un service public orienté vers les résultats.
Photo Assane SOW