Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a lancé, le 7 février 2025, les travaux de construction d’une nouvelle station de traitement des eaux et d’un château d’eau à Richard Toll. Ces ouvrages visent, entre autres, à renforcer la capacité du réseau de distribution d’eau dans les villes de Richard Toll et de Rosso.
L’État, à travers la nouvelle approche des « Autoroutes de l’eau », veut mettre fin à l’iniquité sociale et garantir la justice sociale pour un accès universel à l’eau potable. Après Saint-Louis, Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a lancé, hier, à Richard Toll, les travaux de construction d’une station de traitement des eaux ainsi que d’un château d’eau. D’un coût de 13,9 milliards de FCfa, ce projet d’envergure va impacter positivement les ménages dans plusieurs quartiers de la ville sucrière et ses environs.
Il va aussi renforcer les ouvrages déjà existants, notamment ceux de Tahouey, Ndiaw, Gadalkhoute et Khouma. La nouvelle station aura une capacité de production de 14.000m3/jour contre 4000m3/jour actuellement. S’agissant du nouveau château d’eau, il aura une capacité de stockage 2500 m3. Ce qui est suffisant pour assurer le renforcement du réseau et permettre à plusieurs quartiers de se connecter afin d’avoir une eau de qualité.
Selon Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ces projets auront un impact considérable sur le quotidien des populations. Ils traduisent, selon lui, l’équité sociale et le principe de l’accès universel à l’eau, l’un des fondamentaux du référentiel « Vision Sénégal 2050 ». Au-delà de ces ouvrages, la ville de Richard Toll aura des facilités en matière d’extension de réseaux.
« Les 39.000 branchements sociaux que j’ai lancés à Kolda, il y a quelques semaines, Richard Toll en bénéficiera, selon les procédures et mécanismes qui vous seront annoncés pour pouvoir faire des demandes et avoir cette eau potable en quantité », a assuré le ministre. Devant les autorités territoriales, les élus locaux et les « Badjanoux Gokh », (marraines de quartier), le patron de l’Hydraulique et de l’Assainissement a soutenu que ce paradoxe de l’accès à l’eau potable dans les villages autour du Lac de Guiers sera corrigé et que tous les villages vont pouvoir accéder à l’eau potable. « Notre ambition est qu’il n’y ait plus de distinction entre l’hydraulique urbaine et celle rurale », a assuré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Ibrahima MBAYE (DAGANA – Correspondant)