Entre lundi et mardi, l’Association des journalistes pour la transparence dans les ressources extractives et la préservation de l’environnement a organisé un atelier à Somone, à Mbour. À cette occasion, Birame Souleye Diop a apporté quelques explications. Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a ainsi assuré que la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE) et son ministère collaboraient afin d’obtenir « une baisse définitive » du prix de l’électricité. Mais avant, la Société nationale de l’électricité (SENELEC) a reçu l’instruction de « trouver les moyens d’absorber le choc », lance le ministre. Cela passera par moins de bénéfices, ce qui permettra de supporter la réduction tarifaire.
« Dans ce processus, il a fallu travailler avec d’autres ministères, parce que nous savons que quand on parle des faibles revenus, le Registre national unique (RNU) est l’outil de mesure le plus approprié au Sénégal, celui qui convient à tout le monde. Nous sommes allés recueillir l’information, nous avons audité le RNU et nous nous sommes même rendu compte que le fait d’utiliser ce registre ne nous permet pas d’impacter le pouvoir d’achat des ménages tel que nous le voulions », avance Birame Souleye Diop.
Ce dernier de poursuivre. « Nous savons tous que le coût de production de la SENELEC est extrêmement important à cause du coût lourd accès au fuel. Et cette société se trouve dans un système réglementé, pace que ses prix de vente sont réglementés (…) Devant les données techniques, l’analyse financière et la réglementation des prix, il ne faut pas se tromper, il faut prendre les bonnes décisions », avant d’assurer que « L’accès à l’énergie est une question centrale, parce qu’elle est au cœur des interrelations entre tous les démembrements du ministère. Même le secteur des mines ne peut produire s’il n’a pas accès à un coût supportable et acceptable de l’énergie ».