Le Centre de formation judicaire a procédé ce mardi 1er juillet 2025 au lancement de la rentrée académique 2025. Plusieurs innovations ont été entreprises par le Directeur général, Souleymane Téliko.
L’année académique 2025 au Centre de formation judiciaire s’est ouverte ce mardi 1er juillet 2025. Au total, ils sont 132 candidats à rejoindre l’institution pour la période 2025-2027. Selon son directeur général, Souleymane Téliko, ces nouveaux élèves sont répartis en quatre sections, sous-sections. Il s’agit de 35 élèves magistrats, 45 greffiers, 12 inspecteurs de l’éducation surveillée et 40 éducateurs spécialisés. Pendant trois jours, ces derniers seront sensibilisés sur tout ce qui est lié à l’institution et à leur formation. « La formation que vous entamez aujourd’hui est intensive, exigeante. Pour arriver à bon port, il vous faudra allier la discipline à l’ouverture d’esprit, le sens des responsabilités à l’humilité », a lancé M. Téliko qui a annoncé plusieurs innovations.
Cette cérémonie de lancement de la semaine inaugurale a été l’occasion pour la direction générale de lancer sa plateforme numérique de gestion de la formation, pour « offrir un accès simplifié, moderne et transparent aux contenus pédagogiques, facilitant le suivi et l’évaluation continue des parcours ».
Outre la digitalisation, d’autres innovations ont été apportées par la nouvelle direction. Il y a l’élaboration de syllabus structurés pour l’ensemble des modules de formation, l’organisation de sessions de formation des formateurs en andragogie, la mise en place d’un dispositif d’évaluation des enseignements.
Représentant le ministre de la Justice, la directrice adjointe de la protection judiciaire et sociale, Aminata Faye a salué ces innovations qui, dit-elle, « sont les garants d’une formation de qualité alliant exigence intellectuelle et conscience professionnelle ». Elle a également rappelé aux étudiants qu’à travers leur formation, « il ne s’agit pas seulement de faire acquérir des compétences, mais aussi de forger une éthique professionnelle ancrée dans nos valeurs républicaines ».
Président du conseil d’administration du CFJ, Isaac Yankhoba Ndiaye a abondé dans le même sens en rappelant aux pensionnaires les règles d’éthique et de déontologie qui doivent les guider durant la formation et dans la vie professionnelle.
Fatou SY