L’archevêque de Dakar, monseigneur Benjamin Ndiaye, a procédé à la pose de la première pierre de ce qui sera à l’avenir la future église de Notre-Dame des pauvres. « C’est le dernier acte officiel que je pose en tant qu’archevêque », affirme-t-il en se réjouissant de clore sa mission par un geste hautement significatif. Monseigneur Benjamin Ndiaye n’a pas manqué de souligner l’importance de l’érection de ce lieu de culte par les fidèles catholiques établis dans la commune de Sangalkam et ses environs. « Nous avons vu que l’endroit était petit et étroit et que la communauté ne cessait de croître », fait-il la remarque. Selon lui, la pose de cette première pierre répond à un besoin de la communauté. Il a salué la mobilisation et l’élan porté pour la construction de cette église. « La communauté est heureuse que nous soyons arrivés à cette phase, donc j’ai une grande action de grâce et prie le Seigneur pour que cette église aille vers son achèvement. »
Monseigneur Benjamin Ndiaye a bien apprécié la présence du pouvoir administratif, les représentants religieux dont la présence remarquée de Thierno Amadou Ba, khalife de Bambilor, qui ont tous apporté leurs contributions sous forme de sympathie et d’engagement. Selon le seigneur Benjamin Ndiaye, cet acte témoigne de la beauté de ce pays, qui est riche de multiples colorations dans l’entente et la concorde.
Le khalife de Bambilor, Thierno Amadou Ba, chantre de la diplomatie religieuse, a rendu un vibrant hommage à Benjamin Ndiaye en louant ses qualités humanistes. « Pour votre dernière sortie en tant qu’archevêque de Dakar, vous avez marqué les esprits pour l’éternité en procédant à la pose de la première pierre de Notre-Dame des pauvres », déclare-t-il tout promettant sa participation à la construction de cet édifice. Le représentant du maire de Sangalkam empêché, a abondé dans le même sens. Il estime que la commune de Sangalkam ne sera pas en reste, car souhaitant s’investir financièrement et moralement pour les travaux.
Mohamed DIENE (Correspondant)