Une réunion préparatoire de haut niveau sera organisée à Dakar en fin janvier 2026, en prélude à la conférence des Nations unies sur l’Eau coorganisée par le Sénégal et les Émirats arabes unis en décembre 2026. L’annonce a été faite mercredi par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye. Il était invité par le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies.
A lire aussi : Autoroutes de l’eau : l’État renforce le réseau hydraulique à Richard Toll et Rosso
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, a représenté le Sénégal le 9 juillet dernier sur invitation du Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Annalena Baerbock. C’est à New York, lors d’une réunion préparatoire de validation des thèmes des Dialogues interactifs de la Conférence des Nations Unies sur l’Eau de 2026 que le Sénégal coorganise avec les Émirats arabes unis.
À cette occasion, il a annoncé la tenue d’une réunion préparatoire de haut niveau à Dakar, prévue fin janvier 2026. « Elle sera une étape jalon et stratégique avant la Conférence de décembre 2026 aux Émirats arabes unis », a-t-il dit.
Le Sénégal pleinement mobilisé
Le Sénégal indique le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « reste pleinement mobilisé » pour faire de la conférence des Nations Unies sur l’Eau un « moment de rupture positive ». Mais aussi, une occasion de convergence des volontés et de solutions durables pour accélérer les progrès vers l’accès universel à l’eau et à l’assainissement.
« La crise mondiale de l’eau et l’accès à des services d’assainissement constituent une urgence humanitaire, économique, climatique et sécuritaire. Nous devons y répondre avec ambition, cohérence et solidarité », a-t-il affirmé.
Ainsi, il a rappelé l’inclusivité du processus ayant permis de définir les 6 thèmes structurants des Dialogues interactifs de la Conférence. Et en même temps, l’importance de faire de la conférence de 2026 un « tournant décisif », orienté vers des actions concrètes et des solutions transformatrices.
Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, il est nécessaire de renforcer les coopérations régionales et multilatérales, et de placer l’eau au cœur des politiques de résilience.
Mariama DIEME