C’est un cri du cœur, un appel à la solidarité. Sud Quotidien, l’un des plus anciens journaux indépendants du Sénégal, traverse une crise financière. À bout de souffle, menacé de disparition, le journal voit aujourd’hui son avenir suspendu à un geste collectif de sauvetage. En réponse, un appel à une levée de fonds a été lancé par des lecteurs, des anciens collaborateurs, des figures intellectuelles et des citoyens engagés.
Fondé dans les années 1990, à une époque où l’information était encore largement contrôlée par l’État, Sud Quotidiens’est imposé comme un symbole de liberté d’expression, de rigueur journalistique et d’engagement démocratique.
Mais aujourd’hui, cette voix pourrait s’éteindre. Asphyxié par une crise financière profonde, Sud Quotidien risque tout simplement de disparaître. « Ce serait laisser mourir un bien public, une institution qui nous a tout donné », alerte l’appel signé par un collectif d’intellectuels, artistes, militants, journalistes et universitaires.
Pour éviter ce naufrage, les initiateurs de l’appel ont décidé d’agir. Une campagne de levée de fonds est lancée avec plusieurs objectifs : apurer les dettes les plus urgentes, préserver les emplois, relancer l’activité du journal et engager une modernisation qui reste fidèle à l’esprit de Sud.
Les contributions peuvent être envoyées par virement bancaire ou via des services de transferts d’argent.
De nombreuses voix se sont déjà jointes à l’appel. Parmi elles :
Marouba Fall, Amadou Lamine Sall, Tierno Monénembo, Penda Mbow, Mamadou Ndoye, Alioune Tine, Pr Aziz Kébé, Makhily Gassama, Fatoumata Zahra Diop, Félix Achade, Sadikh Niass, Patricia Lake, Pr Babacar Gueye, Amadou Seck, et bien d’autres figures de la scène intellectuelle, politique et citoyenne.