La Coalition for disaster résilient infrastructure (CDRI) a présenté à la COP30 son rapport Global infrastructure resilience (GIR), ce lundi 17 novembre 2025. Le document démontre que des infrastructures mieux préparées aux chocs climatiques pourraient réduire de moitié les pertes de PIB dans les pays vulnérables.
Selon la note, les perturbations d’infrastructures expliquent près de 80 % des pertes économiques lors des catastrophes, bien davantage que les seuls dégâts matériels. Leur coût réel peut même être «plus de sept fois supérieur» aux dommages directs, du fait de l’interruption des services essentiels : électricité, eau, transports, télécommunications.
En l’absence d’action, la Cdri estime que plusieurs économies pourraient subir des pertes annuelles à deux chiffres d’ici 2050.
Pour la CDRI, alors que l’essentiel des infrastructures futures reste à édifier, la résilience doit devenir une norme des politiques publiques. Son directeur général, Amit Prothi, présent à Belém, rappelle que ces données chiffrées fournissent aux gouvernements «la preuve que la résilience n’est pas un coût, mais un investissement économique essentiel».
Babacar Gueye DIOP, envoyé spécial au Brésil


