Pour densifier les évacuations sanitaires, de la commune de Touré Mbondé, (arrondissement de Ndoulo), vers l’hôpital régional de Diourbel ou les Etablissements publics de santé de Touba, une deuxième ambulance est nécessaire, selon le maire Ibra Kane.
DIOURBEL – Le maire de Touré Mbondé (arrondissement de Ndoulo, département de Diourbel), Ibra Kane, a évoqué, avec le reporter du Soleil, les problèmes sanitaires auxquels est confrontée cette collectivité territoriale. Pour une meilleure évacuation des malades, il demande l’appui de l’État afin de disposer d’une deuxième ambulance pour évacuer les malades vers l’hôpital régional de Diourbel et/ou vers les Etablissements publics de santé (Eps) de la ville de Touba. Faisant la cartographie des infrastructures sanitaires, il a rappelé avoir trouvé sur place « deux postes de santé fonctionnels ».
Le premier est situé au village de Touré Mbondé, chef-lieu de commune, tandis que le second est logé à Sarème Wolof. Mais, poursuit le maire, « nous avons attaqué les travaux de finalisation d’un poste de santé dans la zone ouest, et actuellement, il nous reste l’équipement de l’infrastructure et la disponibilité du personnel ». Pour la réussite de ce projet, Ibra Kane avoue travailler en collaboration avec la direction régionale de la santé de Diourbel. « Le poste de santé sera mis en service pour l’intérêt des populations », a-t-il indiqué. Dans le budget de 2025, il est prévu de recruter une sage-femme, de faire une dotation en médicaments, mais, « le recrutement de l’Infirmier chef de poste (Icp) est de la compétence du ministère de la Santé. Il lui revient également d’équiper en matériel le poste de santé », a assuré M. Kane.
Il est important de souligner que ce troisième poste de santé répond à la configuration de la commune de Touré Mbondé, a précisé l’édile. Selon lui, les « deux postes ne parviennent pas à assurer la couverture médicale de trois zones ». Donc, « le nouveau poste va couvrir la partie Est », a-t-il fait savoir. En dehors de la construction du troisième poste de santé, l’équipe municipale assure, chaque année, la dotation en médicaments d’une valeur de 2 millions de FCfa, en plus du recrutement d’une sage-femme, d’un agent de santé communautaire et d’un ambulancier. Les difficultés persistent certes, a soutenu le maire, mais « nous essayons de les gérer avec les comités de santé ».
Omar Bayo BA (Correspondant)