La Jeune Chambre n°1 de Dakar a initié, le samedi 24 mai2025 à Dakar, un networking professionnel. Durant cet événement les acteurs ont échangé sur la promotion des initiatives locales et entrepreneuriales.
Rassembler des acteurs clés du numérique, de l’énergie et de l’entrepreneuriat afin de favoriser les échanges entre professionnels et de promouvoir les initiatives locales innovantes et entrepreneuriales. C’est l’objectif visé par la Jeune Chambre Internationale Dakar N°1, à travers ce networking.
L’événement a réuni des professionnels, entrepreneurs, start-ups, investisseurs, autour de conférences,
d’ateliers interactifs et de séances de réseautage. Axé sur le thème Intelligence artificielle et énergies vertes : Défis et opportunités pour l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes, la rencontre a donné des échanges fructueux. Selon Mohamedou Lamine Seck, formateur en IA à l’Ecole Polytechnique de Dakar, l’IA présente des opportunités considérables dans l’employabilité des jeunes et constitue par ailleurs, une arme capable d’aider à relever les défis du développement. De l’avis de Boubacar Mbodj, ancien conseiller du Président Macky Sall sur le Solaire, la création d’emplois, pour être durable, doit être axée sur le développement des autoconsommables. « En matière de centrales solaires connectées au réseau, le Sénégal est champion en Afrique de l’Ouest. Seulement, aucune technologie ne pourra atteindre sa vitesse de croisière si elle n’est arrimée aux réalités socio-économiques, c’est-à-dire, aux opportunités de création d’emplois« .
Pour Modou Fall, Président de la Jeune Chambre n°1 de Dakar, l’IA est un outil qui peut permettre aux jeunes de créer des start-up pour participer pleinement à l’effort de développement économique du pays. » Au plan agricole, l’IA permet au producteur de pouvoir arroser ses terres avec des drones, ce qui peut avoir une forte incidence sur la rentabilité « , a-t-il confié. De son côté, Abdou Salam Dione de Orange Energy, assure que l’IA n’est pas un frein à l’employabilité des jeunes, mais plutôt, une source de nouvelles opportunités de business pour eux. » Certains métiers vont évidemment disparaître pour laisser la place à de nouveaux types de métiers ».
Quant à Adja Aminata Cissé Diop de la startup » Sotilma « , elle suggère que l’IA permet, par exemple, de rationaliser les systèmes d’arrosage en fonction des spécificités des espèces culturales et de leurs besoins.
Djibril NDIAYE