À quelques semaines du Gamou, prévu le 5 ou 6 septembre prochain, la section mère du Comité d’organisation au service du Khalife Ababacar Sy (Coskas) a tenu, samedi 16 août à Tivaouane, son assemblée générale d’évaluation de l’édition 2024. Une rencontre qui marque le coup d’envoi des préparatifs de la célébration de la naissance du Prophète (Psl).
TIVAOUANE – Ce ne sont pas seulement les services de l’État qui préparent l’organisation du Gamou annuel de Tivaouane. Les talibés, réunis autour des dahiras, et sur qui reposent l’essentiel du travail organisationnel, sont également à pied d’œuvre, à moins d’un mois de l’événement. Le Comité d’organisation au service du Khalife, Ababacar Sy (Coskas), section Tivaouane, a tenu son assemblée générale d’évaluation du dernier gamou, le samedi 16 août, pour se projeter sur la tenue de l’édition 2025, prévue le 5 ou le 6 septembre 2025.
Les responsables se sont félicités du dynamisme de la section qui compte désormais 784 membres actifs, première sur le plan national. L’objectif est d’atteindre le cap des 1.000 adhérents en 2025. Mais la mobilisation financière reste un défi : moins de 40% des membres se sont acquittés de la cotisation annuelle fixée à 10.000 FCfa. Avec seulement 12 millions récoltés sur 20 millions attendus en 2024, Tivaouane n’arrive qu’en quatrième position derrière Dakar, Thiès et Mbour. Côté organisation matérielle, les résultats sont jugés satisfaisants, même si l’accueil et l’orientation des pèlerins demeurent perfectibles, surtout les derniers jours du « bourd » qui coïncident avec le Gamou. Une commission spécifique sera mise en place à cet effet.Le président de Coskas Tivaouane, Cheikh Diouf, en poste depuis 18 ans, a salué l’intégration de jeunes vice-présidents apportant « un souffle nouveau ».
Présidant la rencontre au nom de Serigne Moustapha Sy Al Amine, Serigne Sidy Ahmed Sy Al Amine a félicité les membres avant de leur rappeler le triptyque « foi, discipline, discrétion ». Il a insisté sur la nécessité d’une plus grande autonomie de Tivaouane dans l’organisation du Gamou, estimant que « l’État ne peut pas tout faire ». Il a, enfin, recommandé que l’évaluation du Gamou se tienne désormais dans le mois suivant l’événement et non un an après.
Ibrahima NDIAYE (Correspondant)