C’est parti pour les Journées du civisme et de la citoyenneté de Gossas. Jusqu’en octobre 2025, ce département voisin de Fatick va vivre au rythme d’un programme riche et varié. Hier, le préfet Amadoune Diop a procédé au lancement des activités avec ses collaborateurs, composés des ASC et d’autres organisations locales. Après la journée de reboisement au quartier Keur Elhadj, les actions vont se poursuivre, avec notamment des séances de sensibilisation sur la lutte contre le paludisme. Cette activité survient dans un contexte marqué par la recrudescence de la maladie au niveau départemental. Comme l’explique le préfet : « À un moment donné, le département était au vert. Mais actuellement, on note encore des cas de paludisme du fait du non-respect des directives sanitaires. »
Selon toujours l’autorité préfectorale, la sensibilisation concerne aussi le phénomène de la migration irrégulière, qui a beaucoup affecté la société ces dernières années.
En plus de cet appel à une conscience collective, Amadoune Diop a également rappelé qu’un centre itinérant est mis à la disposition de la population pour l’accompagner dans l’obtention de la carte d’identité nationale. À l’en croire, cette structure siégera pendant une semaine dans chaque commune du département.
Alors que Gossas regorge de talents artistiques, M. Diop et ses collaborateurs ont jugé bon d’organiser un concours de théâtre sur des thématiques liées à la drogue, à la protection de l’enfant ou encore à la migration irrégulière. Cette initiative entre, en effet, dans le cadre de la promotion et de la valorisation de l’art et de la culture, qui ont toujours caractérisé le département.
Parallèlement, les artistes sont appelés à réaliser des fresques murales et d’autres actions d’embellissement. Le préfet explique à cet effet : « C’est une façon de montrer nos talents et de relancer la culture, qui est un peu laissée en rade par les ASC. »
En outre, Amadoune Diop souhaite que toutes les écoles de la localité soient proprement nettoyées à la veille de la rentrée des classes.
Si l’on s’en tient à ses propos, la tenue de l’ensemble de ces activités est possible grâce à l’engagement volontaire et citoyen mis en avant.
El Hadji Fodé SARR (Correspondant)