À peine l’édition 2025 du Hajj achevée, les autorités saoudiennes n’ont pas perdu de temps. Lors de la cérémonie officielle de clôture, tenue le 8 juin 2025, le ministère saoudien en charge du Hajj a présenté les grandes lignes du programme pour l’année 2026. Les délégations étrangères ont été informées de ces nouvelles dispositions à travers une note du Bureau d’Information Gouvernemental (Bic-Gouv).
Parmi les nouveautés majeures figure l’anticipation des procédures contractuelles. Dès le 24 août 2025, les pays organisateurs devront initier la signature des contrats liés à l’hébergement, la restauration, le transport, les services à Mouna, ainsi que l’ensemble des prestations prévues pour les pèlerins. Cette nouvelle approche vise à mieux maîtriser la logistique et à renforcer la qualité de l’encadrement.
Autre temps fort à venir : la grande conférence internationale sur le Hajj, programmée pour le 9 novembre 2025. À cette occasion, l’Arabie Saoudite signera officiellement les protocoles d’accord avec chaque pays. Ces accords fixent les obligations réciproques, les règles d’organisation et les engagements en matière de sécurité et de services.
Toutefois, un élément central reste en attente : le quota de pèlerins attribué par pays. Selon la note du Bic-Gouv, ce chiffre ne sera communiqué qu’à partir du 10 juillet 2025, ce qui laisse entendre une évaluation différenciée selon les pays, tenant compte de critères sanitaires, logistiques ou diplomatiques.
Enfin, les autorités saoudiennes ont fixé au 20 mars 2026 la date limite pour la production des visas. Un délai crucial pour les agences de voyages, les autorités nationales et les pèlerins, car tout dépassement pourrait entraîner un refus de participation, sauf dérogation exceptionnelle.
Le compte à rebours pour le Hajj 2026 est donc officiellement lancé, avec des procédures davantage anticipées et une volonté affirmée d’améliorer la qualité de l’organisation.
C.G.D