Kédougou a abrité aujourd’hui un atelier régional consacré au cadre juridique des Ong, associations et fondations. À l’initiative de la Direction générale de l’administration territoriale (Dgat) et présidé par la gouverneure Mariama Traoré, l’atelier vise à renforcer les capacités des acteurs territoriaux dans une région frontalière confrontée à des risques accrus de blanchiment de capitaux et de financements illicites.
Mme le gouverneure Mariama Traoré a salué une initiative essentielle pour une meilleure compréhension des rôles et responsabilités. « L’objectif principal est de capaciter les acteurs territoriaux afin qu’ils comprennent mieux leurs rôles et responsabilités face aux défis du blanchiment de capitaux et des financements illégaux » a-t-elle éclairé.
L’atelier ambitionne ainsi, de doter les responsables associatifs, de fondations et d’Ong, d’outils pratiques pour sécuriser leur fonctionnement, maîtriser leurs obligations légales et éviter tout risque de détournement ou d’abus.
Mariama Traoré a rappelé à cette occasion que Kédougou se situe à un carrefour sensible, limitrophe de pays où circulent capitaux, personnes et réseaux criminels. Selon elle, cette formation contribuera à promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et la stabilité, « conformément aux orientations des plus hautes autorités ».
Par ailleurs, « les Ong, souvent en quête de financements, peuvent être vulnérables. Des criminels financiers ou des groupes terroristes pourraient tenter de les infiltrer », a aussi alerté Amadou Bèye Ndiaye, directeur du partenariat et des organisations non gouvernementales. La région de Kédougou, frontalière à un pays où le terrorisme sévit, concentre ainsi des enjeux sécuritaires majeurs.
Amadou DIOP (Correspondant)


