Un rai de lumière traverse la Gare de Dakar ce mardi 5 août 2025, à l’heure où les wagons du TER s’éveillent à leur ballet quotidien. « Le Soleil du TER, » fruit d’une alliance lumineuse entre Le Soleil, la SETER et la SEN-TER, a été officiellement lancé, apportant avec lui un souffle nouveau dans les compartiments du transport sénégalais. Gratuit, mensuel, ce magazine embarqué éclaire les passagers sur le fonctionnement du TER, tout en les nourrissant d’actualité et de divertissement. Une synergie rayonnante entre médias publics et infrastructures d’avenir, pour faire voyager les esprits autant que les corps.
Mardi 5 août 2025. L’aube s’éveille à peine que déjà, un éclat nouveau traverse les verrières de la Gare de Dakar. Il n’est pas fait de métal ni de vapeur, mais de mots et de sens. À huit heures précises, Le Soleil, ce vieux compagnon du peuple éclairé, se lève sur les rails d’une autre dimension. Il s’agit de celle du savoir en mouvement, de la culture embarquée, de l’intelligence au galop.
Entre les mains des passagers du Train express régional (Ter), une lumière au format magazine : Le Soleil du TER, premier-né d’une alliance féconde entre trois astres gravitant autour du bien public à savoir Le Soleil, SETER et SEN-TER. Un triptyque d’excellence dont la signature de convention, le 29 avril 2025, a scellé une promesse : faire voyager les esprits autant que les corps, marier la fluidité des rails à la clarté des idées. « La collaboration entre Le Soleil, SEN-TER et SETER a donné naissance à ce premier numéro dénommé Le Soleil du TER. C’est un magazine mensuel qui est disponible gratuitement et aussi en version digitale également », explique Lamine Niang, directeur général du quotidien national. Pour lui, ce magazine, au-delà de ce qu’il est comme outil d’information essentiel, symbolise un mariage stratégique entre différentes institutions qui ont en commun le service public.
Un magazine pour éclairer les rails du quotidien
Le directeur général de SEN-TER, Cheikh Ibrahima Ndiaye, embouche la même trompette : « Le Soleil du Ter symbolise le mariage stratégique entre deux missions essentielles du service public que sont la mission de transport mais également la mission d’information. Avec Le Soleil du TER, vous allez avoir tous les mois une information fiable destinée au grand public et qui va permettre à chacun de pouvoir mieux s’approprier de ce qu’on fait avec le Ter. Et d’ajouter : « C’est un journal que nous avons voulu mettre en place à l’image d’ailleurs de ce qui se fait de meilleur dans les grands systèmes de transport ferroviaire en Occident. »
En effet, chaque numéro, mensuel pour l’heure mais déjà promis à une ascension plus rapide, sera désormais une lanterne dans les wagons du quotidien. Gratuit et gracieux, il glissera dans les mains comme une douce brise intellectuelle, éclairant les usagers sur les arcanes du Ter, tout en les berçant de divertissements ciselés avec art. À l’instar des paysages qui se déploient derrière les vitres, les pages se tournent, se feuillettent et s’apprennent entre deux gares, entre deux songes.
Le titre inaugural, « Le Train express régional, sécurité de bout en bout », sonne comme un serment solaire : rassurer, informer, magnifier. Chaque mot est un rail de clarté posé sur le ballast de la vérité. Car Le Soleil, fidèle à sa mission d’intérêt général, ne fait pas que briller. Le journal réchauffe, éclaire et élève. Il est cet astre tutélaire qui, même lorsqu’il se couche, laisse à l’horizon la promesse d’un renouveau.
Cette stratégie, limpide comme une aube sur les rizières du Saloum, est une ode à la synergie des forces publiques. C’est l’art de conjuguer la vitesse à la profondeur, le transport à l’enrichissement, l’utilité à la beauté. Ici, l’État ne bâtit pas seulement des infrastructures, mais il y insuffle du sens. Et Le Soleil, jamais en reste quand il s’agit d’embrasser les causes nobles, épouse ce dessein avec l’élégance d’un funambule sur les fils de la modernité.
Mais derrière, il y a sans doute, des grands. Les journalistes du Soleil, ces orfèvres du mot, ces veilleurs aux plumes ardentes, mettent ici leur talent au service d’une œuvre collective, d’un bien commun en perpétuel mouvement. « Nous avons une équipe de journaliste chevronnés, capables de produire une information rigoureuse, rapide et fiable…A l’heure des fakes news, avoir un journal crédible comme Le Soleil est une nécessité », affirme directeur général du journal.
Un partenariat au service du bien commun
Dans son intervention, Charles Civreis, directeur général de la SETER, a souligné que cette publication est née pour répondre à une demande récurrente des voyageurs. « Beaucoup nous ont demandé de leur expliquer comment fonctionne le TER, qui sont les hommes et les femmes derrière ce service », a-t-il déclaré.
Distribué gratuitement à bord, ce mensuel ambitionne, selon lui, non seulement d’informer sur le fonctionnement du Ter, mais aussi de divertir. « Certains trouvent le trajet un peu long. Ce magazine va leur offrir des lectures, des mots croisés, des moments de culture et de partage », a ajouté M. Civreis.
Pensé comme un outil de vulgarisation et de détente, « Le Soleil du TER » se veut accessible, utile et convivial, avec une vocation claire : circuler de main en main parmi les usagers.
« Le Soleil du TER », c’est plus qu’un journal. C’est un éclat de culture dans la vitesse, un flambeau dans le tunnel du quotidien, une luciole géante qui traverse la ville en y semant des étincelles de compréhension. C’est un poème en marche, un songe éditorial sur rails, une promesse que même dans l’accélération, l’humain ne perdra jamais son besoin fondamental de lumière. Car, dit-on, il n’est de véritable développement sans information, pas de progrès sans réflexion, pas de voyage sans rêve. Et voilà qu’un train, ce totem du moderne, épouse la sagesse du papier pour que nul ne reste à quai de la connaissance.
Dans cette aventure, Le Soleil ne fait pas que suivre le mouvement : il est une locomotive. Et comme l’écrivait Hugo, « la lumière est dans le livre » (discours d’ouverture du congrès littéraire en 1878), mais désormais maintenant, aussi, dans les wagons.
Adama NDIAYE