Ce lundi 17 mars, l’Agence de réglementation pharmaceutique (Arp) et la Société sénégalaise des agences de promotion médico-pharmaceutique (SOSEAP) ont signé une convention. Celle-ci devrait permettre l’enregistrement automatique des produits pharmaceutiques dans les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA).
« Si les produits sont enregistrés ici au Sénégal, automatiquement, ils peuvent être enregistrés dans les autres pays de l’espace communautaire. L’ARP est en train de travailler à tout ça. Donc cela a un avantage comparatif. Au cours de notre entretien avec le Directeur général, nous avons eu à échanger sur différents points, dont les conventions, en particulier la convention signée avec le Niger, qui est une convention importante, dans la mesure où, elle permet aux laboratoires et aux agences sénégalaises de pouvoir bénéficier d’un avantage comparatif au Niger, c’est-à-dire qu’ils pourront l’avoir directement dès Autorisation de mise sur le marché (AMM) au Niger. Sur le volet économique, cette convention permettra à l’agence de pouvoir recouvrir plus de fonds dans son budget », assure Mouhamadou Bara Mbaye, président de la SOSEAP.
Pour sa part, Souleymane Mbengue, président de la Soseap, a rappelé les différents avantages de ce partenariat. « Une fois un visa obtenu au Sénégal, les acteurs, c’est-à-dire les laboratoires et les agents, pourraient avoir directement des autorisations au niveau du Niger et les autres pays qui sont en cours, par exemple la Côte d’Ivoire et le Burkina. L’avantage comparatif ce n’est non seulement pour nous, les gens qui vivent dans l’espace communautaire mais surtout, nous pour la Soseap. Nous embauchons des Sénégalais. Et donc, on a besoin d’expansion. Cette expansion, grâce à ces conventions, peut aller vers le Niger et d’autres pays très prochainement », souligne-t-il.
« Quand on parle d’importation de médicaments, on parle d’abord d’autorisation de mise sur le marché qu’on appelle les AMM. Et il y avait un stock pile de plus de 1 000 dossiers qui dormaient ici. Et nous, ce que nous avons remarqué, c’est qu’avec le nouveau directeur général, lorsqu’il est arrivé, ce stock pile a été totalement anéanti », poursuit M. Mbengue.