Le projet Senrésilience II, piloté par la Fondation Konrad Adenauer et financé par l’Union européenne a été lancé ce mercredi à Kédougou lors d’un Crd présidé par Mme le gouverneur de région. Objectifs du projet : renforcer la résilience des populations et acteurs face aux menaces sécuritaires intérieures et extérieures dans les régions de Kédougou et Tambacounda, améliorer la situation économique des populations vulnérables..
D ’emblée, Mme le gouverneur de la région de Kédougou Mariama Traoré a indiqué que l’objectif de la rencontre était double. « D’une part, Il s’agissait de faire le point sur la mise en œuvre de la première phase du projet et sur les leçons apprises D’autre part, de partager les grandes orientations et objectifs attendus de cette deuxième phase qui s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour renforcer la résilience des populations face aux risques liés à l’extrémisme violent, un défi majeur dans notre contexte sous-régional » a-t-elle partagé.
Elle a renchéri que la lutte contre les menaces de l’extrémisme violent nécessite un renforcement des dispositifs de prévention, d’alerte précoce et de réponse aux vulnérabilités. « Elle passe aussi, par un approfondissement d’un maillage territorial pour atteindre davantage de localités et favoriser une approche de développement durable sensible à la paix, à la sécurité humaine » a appuyé Mariama Traoré.
Rebondissant sur les objectifs du projet, Pendala Boubane, la coordonnatrice du projet Senrésilience II de confier : « nos objectifs sont : le renforcement de la résilience des populations et acteurs face aux menaces sécuritaires intérieures et extérieures dans les régions de Kédougou et Tambacounda. Mais aussi, d’établir la coopération et un dialogue régulier entre populations, forces de défense et de sécurité et autorités, d’améliorer la situation économique des populations vulnérables… »
Et parmi les axes du projet qui intervient beaucoup plus dans les zones frontalières et au niveau de certaines localités situées à la lisière du parc national Niokolo Koba, figure en bonne place, l’appui efficace à la stratégie de l’Etat du Sénégal définie dans la Vison Sénégal 2050.
Pendala Boubane a par ailleurs rappelé que pour la première phase, en 20 mois, le projet a permis l’amélioration de la situation sécuritaire, le renforcement de la confiance entre populations et forces de défense et de sécurité, du dialogue constructif, de la cohésion sociale, le renforcement des capacités locales. Ainsi que le financement d’ inititaives économiques dont 14 microprojets dans la région, en raison de 5 microprojets dans le développement de Salémata, 5 dans le département de Saraya et 4 dans celui de Kédougou.
Entre autres défis, elle a évoqué, le renforcement de l’autonomisation complète des femmes, de la sécurité collaborative…
En termes de perspectives, le projet de Senrésilience II entend renforcer les acquis de la phase 1, et davantage impliquer les autorités administratives, territoriales, les femmes et les services ervices techniques de l’Etat pour une meilleure appropriation et réussite.
Au sortir des différents échanges nourris durant l’atelier, Mme la gouverneure a informé que la première recommandation c’est de renforcer la communication autour de ce projet qui intervient dans toute la région. « Il faut impérativement impliquer les autorités administratives, les forces de défense et de sécurité, les services techniques… , pour une bonne mise en œuvre du projet » à complété Mariama Traoré.
Amadou DIOP (Correspondant)