« Les rapports entre époux doivent être fondés sur l’affection et la compassion (Coran, 30). Autrement dit, respect mutuel et traitement affectueux. L’oppression est à bannir dans les relations conjugales, pour être remplacée par l’entente et la coopération », tel est l’avis du professeur Khadim Mbacké, ancien chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan). Il considère que « le meilleur des musulmans (le Prophète Muhammad) partageait volontiers les tâches domestiques avec les siens, encourageait les époux à être le plus disponible possible envers leurs épouses, et déclarait : “Le meilleur d’entre vous est celui qui l’est envers sa famille…” » Toutefois, ajoute-t-il, la femme musulmane doit chercher la récompense divine. Elle est invitée, selon ses mots, à être particulièrement dévouée envers son mari pour fonder son espoir de jouir de l’agrément de Dieu. « Si “masculinité positive” renvoie à la tolérance, c’est bien en deçà de ce que les hommes doivent aux femmes qu’ils choisissent pour donner un sens à leur vie. Les hommes et les femmes sont complémentaires. La bonne marche des couples et la stabilité des familles nécessitent des sacrifices des deux côtés », précise l’islamologue.
Matel BOCOUM
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