Des acteurs pour la défense des droits des enfants, ont tenu, hier à Malika, une marche pacifique pour dénoncer la mort tragique de Diary Sow, tuée dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2025.
À la suite du meurtre de la petite fille de 12 ans nommée Diary Sow, à Malika, le 1er janvier dernier, une marche pacifique de dénonciation a été organisée, hier, dans les rues de cette commune du département de Keur Massar. La procession a commencé à la maison de la défunte pour se terminer devant le siège de la sous-préfecture de Malika. Les populations, venues en masse, ont montré leur mécontentement face à cette situation. Le chef du service départemental du ministère de la Famille et des Solidarités à Keur Massar, Mme Yagg Ba, a dénoncé cet acte «indigne». Ainsi, elle lance un appel aux parents et les exhorte à assister davantage leurs enfants. «C’est le moment de prendre en charge notre propre destin. Nous devons être les premiers remparts pour la protection de nos enfants. La vigilance et la surveillance doivent être faites à l’égard de nos enfants au quotidien», insiste-t-elle.
Le sous-préfet de Malika, Abdoul Sy, a, pour sa part, salué cette grande mobilisation qui a pour objectif de mettre fin aux violences faites aux enfants à travers une forme de dénonciation pacifique. Pour lui, chacun a une part de responsabilité dans cette affaire y compris l’État et les parents. Les populations, précise-t-il, ont un rôle important à jouer pour la sécurité de leurs enfants avant d’ajouter que «pour cette situation pendante devant la justice, laissons la faire son travail comme il se doit».
Les participants à la marche ont incité les populations à dénoncer toute personne suspecte dont le comportement est aux antipodes des bonnes mœurs. C’est ainsi qu’ils ont insisté pour que la Justice puisse punir sévèrement les auteurs de ces actes barbares. Cet événement a aussi été un moment d’émotions pour certains membres de la famille de Diary Sow qui n’ont pu retenir leurs larmes.
Bada MBATHIE (Keur Massar, Correspondant)