« J’ai des problèmes psychologiques. J’ai été interné du 1er au 29 août 2025 à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye pour troubles bipolaires », a, d’entrée, soutenu M. N. Sock devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.
Attrait devant ce même tribunal pour menaces de mort, violences, et accès et maintien frauduleux dans un système informatique, il a spontanément reconnu les faits. Les deux premiers délits concernent Mme M. Lo, son ex-compagne. Ils avaient rompu. Il lui aurait envoyé un message, alléguant « sa maladie » pour motiver son acte, selon le prévenu.
Le technicien en informatique a ajouté que lorsqu’il jouit de toutes ses facultés mentales, il ne regarde même pas les gens dans les yeux. N. Sock a précisé n’avoir pas menacé de mort Mme M. Lo. Il l’a traitée de « fille de mœurs légères » et a menacé de la discréditer auprès de ses parents parce qu’il avait découvert des choses peu catholiques sur elle. Quant à Mme M. Tine, il ne la connaît ni d’Adam ni d’Eve et lui a envoyé des messages depuis son lit d’hôpital, alors qu’il était en proie à des errements.
La Présidente s’est informée de son état de santé. Le prévenu a répondu : « Là, ça va mieux, je prends mes médicaments ». Le représentant du ministère public a requis l’application de la loi pénale. La défense a sollicité la clémence. Elle a été choquée par les propos du mis en cause, mais il n’était pas en possession de toutes ses facultés mentales.
N. Sock dispose d’un dossier médical attestant de sa pathologie, a plaidé son avocat. « Sa place est dans un centre hospitalier, non dans une prison », a affirmé la défense. N. Sock a été condamné à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et à une amende de 50 000 FCFA. »
Hadja Diaw GAYE