Meurtre de Diary Sow À Malika :Les populations sous le choc

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Dans la nuit du mardi 31 décembre au mercredi 1er janvier 2025, les populations de Malika ont été frappées de plein fouet par une sordide affaire de viol suivi de meurtre sur une petite fille âgée de 12 ans. Souadou Sow, plus connue sous le nom de Diary, a été retrouvée morte dans un appartement d’un de ses voisins non loin de la maison familiale. Depuis, les habitants du quartier Diamaguène 1 sont sous le choc.

Des visages dévastés, des cœurs meurtris, un calme plat, tel est le décor que l’on peut voir à Diamaguene 1, quartier situé dans la commune de Malika, suite à la mort tragique de la petite fille âgée de 12 ans,Souadou, plus connue sous le nom de Diary Sow. Une famille éplorée et tout un quartier sous le choc depuis le début du Nouvel An. Ici, détresse et tristesse se lisent sur tous les visages. Un silence de cathédrale règne aux alentours de la maison qui a vu naître Diary. Parents, amis, voisins sont venus pour témoigner leur soutien à la famille de la défunte.

Ousmane Mbaye, habitant non loin de la maison familiale, se souvient d’elle comme une petite fille qui était très proche de son père et surtout, ajoute-t-il, qui aimait aussi les études et mémorisait vite ses leçons. Toutefois, l’homme au teint noir, au physique longiligne, chapelet à la main, indexe l’insécurité grandissante qui sévit dans cette contrée de la banlieue. Maintenant, vu la situation, explique-t-il, « nous sommes dans une panique totale et l’avenir de nos enfants demeure incertain. Nous, parents, ajoute-t-il, devons redoubler de vigilance et surveiller de manière accrue les moindres faits et gestes de nos enfants ». Selon lui, ce qui s’est passé le 31 décembre dernier est inoubliable.

En attendant l’autopsie

« C’est une tache qui restera indélébile dans notre mémoire collective et va certainement affecter la cohésion, l’entente et le partage qui ont toujours été notre gage de socialisation. Je souhaite que justice soit faite à la hauteur de cet acte ignoble et éhonté », a-t-il lancé, les larmes aux yeux. Adama Sow, grand frère du père de la défunte, prend le relais, montrant ainsi son courroux total face à cette situation. Un sentiment de désolation se dessine sur son visage renfrogné. Dans ses explications, il perd parfois ses mots. Bégayant de temps à autre, son amertume fait rougir ses yeux. « Ce sera très difficile de surmonter cette étape, mais nous allons rester forts et remettre tout entre les mains du Bon Dieu.

D’ores et déjà, nous devons penser à mieux assister nos enfants. Ils sont des innocents et ils ont besoin d’être mieux encadrés. Dans la banlieue, les autorités doivent renforcer la sécurité dans les coins et recoins des quartiers, surtout pendant les fêtes. C’est souvent ici que l’on entend les cas de viol, d’agression et de vol. Nous lançons un appel aux autorités étatiques pour que les mesures idoines soient prises. Mais aussi du côté des parents, à l’heure du crépuscule, nous ne devons plus laisser nos enfants sortir », a-t-il indiqué.

Cette affaire de viol suivi de meurtre ne laisse personne indifférent. À quelques mètres de la maison de la défunte, le débat s’anime entre voisins. Chacun apporte son grain de sel et livre son opinion. L’insécurité, la responsabilité des parents, l’indiscipline des jeunes garçons sont, entre autres, au cœur des débats. Sous un soleil peu ardent à la mi-journée, ces personnes attendent impatiemment les résultats qui viendront de l’autopsie. Ousmane Ba, l’un d’entre eux, appelle à plus de vigilance en soulignant l’importance, pour les parents, de veiller quotidiennement sur leurs enfants. « Qui connaît la banlieue doit forcément garder en tête que c’est un milieu où l’insécurité règne gravement. Y compris la responsabilité des parents, l’État aussi doit faire de telle sorte que les populations vivent dans la sécurité où qu’elles soient. Personnellement, au sein de ma maison, j’ai toujours conseillé à mes enfants de faire très attention dans la rue, car nous sommes dans une zone où tout peut arriver, donc la protection des enfants nous incombe à tous », renseigne-t-il.

Bada MBATHIE (correspondant)

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