Les producteurs de Niandane, dans le département de Podor, réclament une piste pour faciliter l’écoulement de leurs produits agricoles. Une doléance formulée dimanche par Aliou Sall, chargé de la massification de Pastef au sein de la commune de Niandane.
Le département de Podor enregistre chaque année d’énormes pertes post-récoltes. Une situation qui s’explique, en grande partie, par l’absence de chambres froides, mais aussi de pistes de production viables permettant aux acteurs d’écouler facilement leurs produits. C’est le cas à Niandane, une commune où la banane est cultivée par une bonne partie de la population. En marge d’une rencontre organisée par la section communale de Pastef, Aliou Sall a fait un plaidoyer, dimanche, pour les producteurs de Niandane. « Chaque année, plusieurs tonnes de banane et beaucoup de spéculations produites dans la localité pourrissent faute de route praticable. La construction d’une route permettra aux producteurs d’écouler leurs produits, mais aussi participera au désenclavement de cette partie du département de Podor », a déclaré M. Sall.
Chargé de la massification de Pastef au niveau de la commune de Niandane, il a rappelé l’importance d’une telle infrastructure. Située au cœur du casier hydro agricole de Nianga, Niandane est connue pour être une zone de production rizicole et maraîchère. « Depuis l’aménagement des 1.200 hectares du casier de Nianga, la commune de Niandane et les nombreux villages qui l’exploitent, ont régulièrement réclamé la construction d’une route bitumée, pour faciliter l’écoulement des produits issus de cette zone », a-t-il expliqué.
Les populations ont profité de cette rencontre pour réclamer la construction d’un «Daara» moderne, équipé d’une bibliothèque. Et dont le rôle sera de prendre en charge l’éducation et la formation des jeunes de Niandane et environs. En marge de cette rencontre, des prix ont été offerts aux élèves des différentes écoles coraniques de Niandane. Une démarche de l’Association pour une meilleure éducation de Niandane (Amen) saluée par les populations.
Mamadou THIAM (Correspondant)