L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a lancé lundi le processus de renouvellement du certificat d’aérodrome de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), afin de garantir sa conformité aux Règlements aéronautiques du Sénégal (Ras).
« La certification des aérodromes est un processus qui permet à l’Autorité de l’aviation civile, l’Anacim, de s’assurer que les aérodromes recevant des vols internationaux répondent aux spécifications nationales contenues dans les Ras», indique un communiqué rendu public.
Selon le document, cet audit constitue également une exigence de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Le dernier certificat de l’Aibd, délivré le 30 décembre 2022, reste valable pour une durée de trois ans. Conformément à la réglementation, le renouvellement doit être amorcé six mois avant l’expiration du certificat en cours.
C’est dans ce cadre que la demande formelle de renouvellement, présentée en juillet dernier par l’exploitant Limak-Aibd-Summa (LAS), a été examinée par l’Anacim, avant le démarrage, lundi, de la phase de vérification sur le site. Cette étape permettra de contrôler la mise en œuvre effective des procédures opérationnelles, du système de gestion de la sécurité (SGS), la mise à jour du manuel d’aérodrome, le fonctionnement des infrastructures et la qualité des services techniques et opérationnels garantissant la sécurité des vols.
Lors de la cérémonie de lancement, le secrétaire général de l’Anacim, Mamina Kamara, a appelé à l’implication de toutes les parties prenantes, parmi lesquelles LAS, l’Asecna, la Haute Autorité des aéroports du Sénégal (Haas), 2AS (Aibd Assistance Services), Aibd SA, les forces de défense et de sécurité, ainsi que les prestataires et partenaires techniques.
Le secrétaire général de Las, Mamadou Diagne, a rappelé que cet audit n’est « pas une simple formalité administrative », mais un engagement envers la sécurité, la sûreté et l’excellence des opérations aéroportuaires, de même qu’un gage de fiabilité pour les usagers.
Par ailleurs, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), à travers l’Unité régionale de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (URSAC), a détaché deux inspecteurs venus du Mali et du Burkina Faso pour appuyer l’équipe de certification de l’Anacim. L’Autorité de l’aviation civile du Burundi a également dépêché un inspecteur stagiaire qui participera à la mission dans le cadre de sa formation en cours d’emploi.


