L’Armée de l’air sénégalaise a officiellement lancé, hier, l’exercice de recherche et de sauvetage aéronautique «Daksar 2025», à la Base aérienne Mame Andalla Paul Sory Cissé de Ouakam. Cet entraînement grandeur nature se déroulera jusqu’au 27 novembre 2025 entre Dakar et Mboro. Son objectif est le renforcement des capacités de réaction, de coordination et de gestion de crise des équipes civiles et militaires, en milieux terrestre et maritime.
Organisée par l’Armée sénégalaise en collaboration avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) et ses partenaires de la Turquie, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, l’édition 2025 de l’exercice de recherche et de sauvetage aéronautique dénommée «Daksar» a été lancé hier, à Dakar. Présidée par le Chef d’état-major de l’Armée de l’air, le Général El hadji Niang et le directeur général de l’Anacim, Dr Diaga Basse, la cérémonie marque le début d’un entraînement grandeur nature destiné au sauvetage et à la recherche aéronautique (Sar).
Selon le colonel Ahmadou Bachir Mbodj, directeur de l’exercice, l’activité se déroule sur terre (Sater) et en mer (Samar) du 24 au 27 novembre 2025 et va mobiliser des acteurs nationaux et internationaux entre Dakar et Mboro (département de Tivaouane). En fait, le Daksar 2025 vise à répondre aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) en renforçant les capacités de réaction, de coordination et de gestion de crise des équipes civiles et militaires, en milieux terrestre et maritime.
«L’exercice permet de tester la réactivité de la chaîne opérationnelle face à une catastrophe aérienne simulée et de rappeler à chacun son rôle dans le dispositif Sar», a souligné le colonel à la retraite. Pour Ahmadou Bachir Mbodj, «l’exercice se déroulera dans des conditions représentatives d’une situation réelle afin de permettre à tous les acteurs impliqués de se préparer efficacement à faire face à une véritable urgence». Prenant la parole, le général de Brigade, El hadj Niang, se félicite de cet exercice qui, selon lui, «maintient la compétence des hommes sur le terrain».
«Le Daksar nous permet également de nous entraîner avec les autres démembrements de l’État. La Marine nationale, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale de Sapeurs-Pompiers, la direction de la Santé des Armées, la direction de la Protection civile, la Croix-Rouge sénégalaise, la Police nationale, mais aussi les acteurs de l’industrie, pour être prêts à réagir de façon appropriée en cas d’urgence», a précisé le chef d’État-major de l’armée de l’air. Dans la même veine, il a relevé l’importance de renforcer en permanence les dispositifs nationaux de recherche et de sauvetage, dans un contexte où la sécurité aéronautique demeure un enjeu stratégique pour le pays.
Souleymane WANE

