La protection des individus et des installations du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) est d’une grande importance pour son président, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké. Il a donc demandé une coopération avec l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP), dont le directeur général a conclu un accord avec le complexe ce mardi.
Seydina Oumar Touré, le directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP), a été l’invité du CCAK de Touba ce mardi. À l’issue de cette rencontre, un accord a été signé entre les deux entités.« Nous nous réunissons aujourd’hui afin de signer un accord permettant à l’Asp de garantir la sécurité du CCAK », a affirmé Seydina Oumar Touré dès le début. D’après lui, c’est le président du CCAK qui a demandé de l’aide pour assurer la protection de ce lieu de connaissance.
C’est de cette manière, a-t-il précisé, que l’Asp a établi un lien avec les responsables du complexe afin de comprendre leurs exigences en matière de sécurité. À ce propos, il a déclaré que la majorité de leur personnel à Touba sera dédiée au complexe. En outre, il a mentionné que « certains ASP vont se déplacer depuis d’autres régions pour rejoindre Touba. Bien que cela implique des coûts supplémentaires », en indiquant que l’ordre de service est déjà approuvé. Il a également ajouté que des rotations de six mois seront mises en place.
Cependant, M. Touré souligne que ces dispositions sont de nature provisoire. En effet, leur objectif est de préparer les étudiants aux méthodes de protection locale pour qu’ils puissent créer leurs propres équipes et assurer leur sécurité. « Ainsi, ils seront en mesure de gérer leur propre sécurité », souligne-t-il.
Au nom du président du CCAK de Touba, le Secrétaire général, Papa Makhtar Ndiaye considère que cet accord récemment signé revêt une grande importance étant donné qu’il regroupe en son sein un nombre considérable d’entités. D’après lui, c’est ce qui a incité Serigne Ahmadou Badawi à solliciter l’Asp. « L’aspect sécuritaire est l’un des éléments nécessaires pour notre développement institutionnel », a-t-il terminé.
Saisissant la chance, il a indiqué que lorsque l’État exprime son désir de prendre des Asp, des étudiants seront sélectionnés pour l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK). « Concernant les lieux de culte, les ASP sont généralement des fidèles qui ont reçu une formation », a-t-il mentionné, en précisant que le même concept sera mis en œuvre pour le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) à Touba.
Birane DIOP (correspondant)