Une délégation de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), a rendu visite aux membres du Syndicat autonome des conducteurs de motos « Jakarta » de Tivaouane, le vendredi 19 décembre 2025. L’objecteur était de les sensibiliser sur l’importance du permis de conduire.
Les nombreux accidents dont les conducteurs de motos « Jakarta » sont victimes préoccupent l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Dans ce sens, une délégation de l’agence était le vendredi 19 décembre à Tivaouane. Lors de la rencontre avec les membres du Syndicat autonome des conducteurs de motos « Jakarta » de Tivaouane, le chef de la délégation, Mohamed Kébir Seck, basé à Thiès, a invité les conducteurs au respect du code de la route. M. Seck les a également exhortés à se procurer du permis de conduire, afin d’assurer leur sécurité. Des conseils pour la limitation de vitesse et le port de casque ont été également prodigués aux conducteurs.
Oumar Diouf Ndiaye, le responsable du syndicat a magnifié le déplacement. « Une première extrêmement important », pour dira-t-il, « ce sous-secteur du transport qui regorge de difficultés dont le défaut de permis de conduire, le manque de casques certifiés, la non maîtrise du code de la route, pour la part, mais aussi et surtout les accidents causés par les camions gros porteurs ». M. Ndiaye a sollicité un accompagnement de la part de l’Anaser, notamment une formation en sécurité pour les conducteurs de motos « Jakarta », la disponibilité de casques certifiés et de permis de conduire.
Oumar Diouf Ndiaye a déploré « la banalisation du port de casque » chez ses collègues, mais également l’absence d’un plan de circulation. A ce propos, il invite les autorités à dévier les camions vers la voie de contournement, afin de réduire la densité de la circulation à l’intérieur de la ville, pris d’assaut par les camions des industries extractives et de carrières, exposant au danger les usagers de la circulation. Les conducteurs de motos « Jakarta » ont déploré aussi le manque de communication et de soutien des autorités de l’Etat dans la réorganisation du sous-secteur. Ils ont confié que leurs correspondances adressées au ministre des Transports et au Premier ministre sont restées sans réponse.
Ibrahima NDIAYE

