Le Premier ministre, Ousmane Sonko a ordonné mardi, la définition d’un plan d’actions pour la régularisation des Sénégalais sans état civil et à le mettre en œuvre intégralement sur la période 2025-2026. Des travaux qui doivent être effectués par le ministre de la Justice, en collaboration avec le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires.
Le chef du gouvernement, Ousmane Sonko compte mettre fin aux difficultés que rencontrent les Sénégalais par rapport à l’obtention d’un état civil. Pour cela, il a demandé mardi, à la sortie d’une réunion interministérielle sur cette question, aux ministres de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de l’Intérieur, de l’Intérieur, de la Santé et de l’Action sociale, de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de la Justice, de l’Education nationale et du Numérique ; à mettre en œuvre l’interopérabilité entre les différents systèmes des parties prenantes du système d’état civil. « J’engage le ministre de la Justice, en collaboration avec le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, à définir un plan d’actions pour la régularisation des Sénégalais sans état civil et à le mettre en œuvre intégralement sur la période 2025-2026 », a-t-il ajouté sur la même lancée.
Au-delà, le Premier ministre invite le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en collaboration avec celui en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, à mettre en œuvre un plan d’actions de renforcement de la gestion de l’état civil au niveau des postes diplomatiques et consulaires sur la période 2025-2026. L’objectif étant de faciliter l’enrôlement à l’état civil et le traitement diligent des requêtes de délivrance d’actes d’état civil des Sénégalais de l’extérieur. «J’engage le ministre de l’Education nationale, en relation avec le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires et le ministre de la Justice, à mettre en œuvre un plan d’actions pour la détection précoce des élèves sans acte d’état civil y compris dans les Daaras, notamment dès leur admission dans les cycles d’enseignement et la régularisation intégrale des enfants scolarisés sans pièce d’état civil, sur la période 2025-2026 », a-t-il renchéri.
Résoudre l’équation des élèves candidats aux examens, au plus tard le 30 avril 2025
En dehors des apprenants des daaras, le Premier ministre a demandé aux ministres chargés de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, en relation avec les ministres chargés de l’Education nationale, des collectivités territoriales, de la Justice, et de l’Intérieur, de prendre, sans délais, les dispositions appropriées en vue de résoudre la problématique des élèves candidats aux examens de fin de cycle élémentaire, du BFEM et du baccalauréat sans pièces d’état civil. Pour cela, de manière ponctuelle, Ousmane Sonko veut que soit régler au plus tard le 30 avril 2025, pour les examens de l’année scolaire en cours, et de manière structurelle pour la cohorte d’élèves concernés par cette problématique au plus tard le 31 décembre 2025.
Dans cette optique, il a appelé le ministre de la Justice, et celui chargé des Collectivités territoriales, dans le cadre du « Plan Diomaye pour la Casamance », à prendre toutes dispositions utiles au règlement diligent du besoin exprimé de 55.041 actes de naissance recensés dans les trois départements de Bignona, Oussouye, Ziguinchor. « Le Ministre de la Justice est invité à accélérer le traitement des requêtes par les tribunaux et à établir un calendrier d’apurement des dossiers en souffrance », a-t-il fait savoir.
Mariama DIEME