[Souvenirs] Il était une « foi », Serigne Saliou Mbacké

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28 décembre 2007 – 28 décembre 2024. Voilà 17 ans déjà que disparaissait le cinquième Khalife de Bamba. Serigne Saliou Mbacké a dirigé le Mouridisme pendant 17 ans (1990-2007), sans que l’on puisse lui reprocher quoi que ce soit.

Le vendredi 28 décembre 2007, Serigne Saliou Mbacké quitte ce bas monde à l’âge de 92 ans. Dernier fils de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké à avoir occupé le khalifat pendant 17 ans, celui que l’on surnommait « Borom Jamono » est né en 1915 à Diourbel.

 

Il a fait de l’éducation sa priorité. En effet, ses daaras, où les étudiants travaillent dans les champs dispersés à travers le pays, existent depuis plus d’un demi-siècle. Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail, pour signifier qu’il s’agissait d’activités inséparables. Serigne Saliou a fait du Mouridisme une voie soufie désormais reconnue à travers le monde entier.

L’apprentissage du travail chez les jeunes leur permet d’acquérir la conscience nécessaire pour s’accomplir, être utile à soi-même et à la communauté. Quant à l’éducation, elle avait pour objectif, dans ces « daaras », d’enseigner aux jeunes disciples le sens de la vie, les règles de comportement dans la société, ainsi que les normes spirituelles et morales, dont l’observance assure à chacun la préservation de son humanité.

 

Serigne Saliou, fondateur de plusieurs daaras destinées à la mémorisation du Saint Coran, à l’éducation et à l’apprentissage de la vie, mit également l’accent sur les sciences religieuses. Pour lui, la foi en Dieu représentait la principale dimension de l’être humain. Cette entreprise éducative, qui s’adressait à des milliers d’élèves, était entourée du plus grand soin de la part de Serigne Saliou, qui y consacrait d’énormes ressources, signifiant ainsi son engagement personnel et profond.

Décrit comme un éducateur hors pair, un travailleur acharné et un soufi affirmé, Serigne Saliou Mbacké maîtrisait parfaitement les rouages de l’éducation religieuse. Il était également connu pour avoir été un grand producteur agricole, avec notamment Khelcom, sur une surface de 45 000 hectares.

Il reprit de nombreux travaux de rénovation, tant internes qu’externes, de la mosquée et la construction de l’université islamique que son frère aîné Abdoul Ahad Mbacké avait entamée, ainsi que l’assainissement de la ville de Touba. Serigne Saliou Mbacké est inhumé dans l’enceinte de la grande mosquée de Touba. 17 ans après, la oumah islamique et le Sénégal tout entier se souviennent de cet homme de Dieu.

Salla GUEYE

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