Ce mercredi 15 octobre, l’association sous régionale Nous sommes la solution (Nss), a célébré à Tambacounda, la journée internationale de la femme rurale. Lors de celle-ci, la résilience des femmes du monde rural face aux impacts du changement climatique, dans le secteur agricole, a été notée. ‘’ En tant qu’agricultrices, les femmes rurales ont appris à faire face et à s’adapter aux changements climatiques’’, indique, la présidente du mouvement au niveau national et sous-régional, madame Mariama Sonko.
Selon cette dernière, cette adaptation est visible à travers la pratique d’une agriculture virale en harmonie avec la nature, l’agroécologie mais également avec la préservation des semences résilientes aux changements climatiques. Elle concerne aussi l’emploie de techniques de gestion des sols écologiques ou biologiques ou encore les efforts de reboisement et de restauration réalisés à l’échelle de la communauté.
Cette journée célébrée dans la capitale du Sénégal oriental a enregistré la présence des délégations des coordinations de Nss en Gambie et en Guinée Bissau. Pour Mm Sonko, les femmes rurales ont été à l’avant-garde de la conservation de l’environnement en apportant des connaissances et des pratiques ancestrales inestimables. Celles-ci, ont été à la tête de mouvements climatiques mondiaux et nationaux qui ont mis en lumière l’urgence de la crise climatique et la nécessité d’agir pour le bien-être de cette génération et des générations futures, ajoute-t-elle.
C’est dans cette optique que le mouvement panafricain, invite toutes les parties prenantes à célébrer le rôle essentiel des femmes rurales dans le renforcement de la résilience climatique, la conservation de la biodiversité et le soin des terres. Car, selon la présidente, les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la dégradation des terres affectent les droits, la résilience et les ressources des femmes et des filles rurales.
Boubacar Agna CAMARA (Correspondant)