Ce mercredi 22 juillet s’est tenue à Tambacounda la cérémonie de remise des attestations de fin de stage aux jeunes bénéficiaires du Projet d’appui à l’insertion des jeunes et des femmes formées (Paijef), dans le cadre de l’initiative Fit Sénégal.
Tambacounda — La cérémonie a enregistré la présence des autorités locales, des responsables des entreprises d’accueil et des récipiendaires. Au total, 33 jeunes ont reçu leur certificat à l’issue de leur stage professionnel.
Pendant 10 mois, ces bénéficiaires ont été déployés dans différents services et structures partenaires. Dans ces entreprises locales, ils ont pu mettre en pratique leurs connaissances, découvrir le monde du travail et développer des compétences dans divers domaines tels que la comptabilité, la cuisine, la gestion de stock, la mécanique, l’hôtellerie, le bâtiment, l’agrobusiness, etc.
Venue présider l’événement, l’adjointe au gouverneur chargée du développement, Diariatou Ndiaye, a salué l’engagement des jeunes et les a encouragés à mettre à profit les compétences acquises au service de leurs futurs employeurs. S’adressant aux entreprises, elle les a invitées à ouvrir les portes de leurs structures aux stagiaires. Cette recommandation a été bien prise en compte par les entreprises, dont certaines ont déjà procédé à des recrutements, et d’autres se sont engagées à faire de même. En effet, « sur les 33 stagiaires, 10 ont trouvé un emploi, et les entreprises ont promis d’en faire autant avec le reste », indique le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD), Sidy Coulibaly.
Les bénéficiaires ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude envers les initiateurs du programme. Ils estiment que cette expérience leur a permis d’acquérir une première immersion dans le monde du travail, mais aussi de comprendre les exigences de ce milieu. Pour Fatoumata Bintou Faty, stagiaire à Pamecas, « ce stage a été bénéfique sur tous les plans. Il m’a permis d’apprendre et d’avoir confiance en moi », déclare-t-elle. L’autre étape pour elle demeure l’insertion. « Maintenant, ce que nous voulons, c’est être recrutés et signer des contrats à durée déterminée (CDD) et plus tard des contrats à durée indéterminée (CDI). »
Pour le directeur de l’Apprentissage et représentant du ministère de la Formation professionnelle, Souléye Kane, cette initiative est « une réponse de l’État en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes. Pour cette première phase, la demande des entreprises a été très forte », relève-t-il, « mais ce décalage constaté sera corrigé dans les prochaines étapes afin que les expressions de besoins des entreprises trouvent sur place la main-d’œuvre appropriée », assure-t-il.
Boubacar Agna CAMARA (Correspondant)