À 48 heures du Grand Magal, la ville sainte de Touba est animée d’une ambiance indescriptible. Les fidèles mourides affluent de partout, utilisant tous les moyens de transport possibles pour rejoindre le centre-ville, malgré les inondations qui persistent. La route nationale menant à la grande mosquée de Touba est en pleine effervescence, avec des pèlerins qui convergent de partout vers la ville sainte.
Les pèlerins font face à des difficultés sur la route, notamment des embouteillages et des inondations. Astou Ndiaye, une habitante de Guédiawaye, a quitté sa ville à 3 heures du matin pour éviter les embouteillages, mais a rencontré des difficultés sur la route. Elle a dû marcher longtemps avec ses enfants et changer de moyen de transport plusieurs fois pour rejoindre sa destination.
Malgré les obstacles, les pèlerins sont déterminés à célébrer le Magal. Mamadou Traoré, venu de Koumpentoum, affirme que les inondations ne constituent pas un obstacle pour les mourides. Un autre pèlerin, Maguette Mboup, originaire de Mbour, va encore plus loin, affirmant qu’il serait venu même en nageant, car « Serigne Touba vaut mieux que ça ».
Les pèlerins reconnaissent que le Magal est difficile cette année, mais sont contents d’être venus pour célébrer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Massamba Thiam, un habitant de Mbour, conclut que « c’est un Magal difficile, mais Dieu merci, nous sommes venus ». La foi et la détermination des pèlerins sont plus fortes que les obstacles, et ils sont prêts à faire face à toutes les difficultés pour célébrer cet événement important.
Birane DIOP (correspondant)