Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a effectué ce jeudi une tournée dans les localités de Diourbel, Mbacké et Touba pour constater l’impact des inondations et proposer des réponses durables.
Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, où les commerçants ont déploré les pertes économiques causées par les eaux, le ministre a assuré que « l’État restera toujours aux côtés des sinistrés » et rappelé la priorité accordée aux « solutions basées sur la nature », afin d’éviter de simples réponses ponctuelles.
À Keur Cheikh, après avoir visité la station d’épuration de l’ONAS, Dr Dièye a discuté avec les sapeurs-pompiers et les techniciens sur les difficultés de gestion des eaux pluviales. Les échanges ont débouché sur la proposition d’un nouveau bassin pour soulager le réseau d’eaux usées, projet qui sera confié à un prestataire, selon le directeur de la DPGI, Madické Cissé.
À Mbacké, le ministre a insisté sur une meilleure coordination entre l’ONAS et la DPGI, après avoir constaté le remplissage quasi complet des bassins de Diamagueune et Ndiayène. Les populations ont aussi soulevé la question du coût de la vidange, alors qu’une station de traitement des boues reste inutilisée à cause des nuisances olfactives redoutées. « Une réunion de concertation sera tenue à Dakar pour harmoniser les interventions », a promis le ministre.
La délégation a bouclé sa visite à Touba, où la situation reste préoccupante au bassin de Nguélémou, malgré les opérations de pompage. Avec une capacité de 72 000 m³ et des pompes totalisant 4 000 m³/heure, l’ouvrage reste saturé, car il reçoit également les eaux venues des bassins déjà pleins de Pofdy et Darou Rahman, ainsi que celles de Keur Niang.