Dans une note parue ce lundi soir, la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC) affirme avoir interpellé trois individus. Ces derniers sont impliqués dans la vente illicite de produits non homologués qui sont destinés à augmenter les fesses et les seins, mais aussi à l’éclaircissement de la peau par injection ou inhalation.
D’après le communiqué, cela a été rendu possible par une opération de cyberpatrouille. Celle-ci a permis d’identifier via les réseaux sociaux plusieurs profils qui proposaient ces produits. La première arrestation a été effectuée à Pikine, dans la banlieue dakaroise. La mise en cause qui commercialisait ces articles a été arrêtée avec : des seringues préremplies de substances non identifiées et des flacons contenant des produits de composition inconnue. Après un interrogatoire, elle a révélé qu’elle s’adonnait à des pratiques commerciales trompeuses, proposant même certaines marchandises à 1 500 000 FCFA.
Ensuite, les limiers ont démantelé un réseau structuré composé d’une commerçante et d’une prétendue infirmière. Ces deux dames, moyennant des tarifs entre 10 000 et 150 000 FCFA, proposaient des injections « esthétiques ».
Les trois personnes ont été mises en garde à vue et la police quant à elle poursuit son enquête pour mettre la main sur des complices éventuels.
L’ARP saisie
La DSC a ensuite saisi l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP). Cette dernière, après analyse, a donné les conclusions suivantes : absence d’autorisation de mise sur le marché pour les produits saisis, illégalité de la chaîne d’approvisionnement, caractère mensonger des allégations commerciales, risque élevé pour la santé publique que représentent ces substances.
A noter que d’après les enquêteurs, aucune des trois personnes arrêtées ne dispose de qualification médicale. De ce fait, leurs pratiques peuvent être interprétées comme : un exercice illégal de la médecine, une mise en danger de la vie d’autrui, la vente de produits médicaux non autorisés.
O.B. NDONGO