Nouvelle saga à la tête de la sélection nationale de football du Cameroun. Annoncé démissionnaire, Marc Brys dément. Le Belge estime avoir été victime d’un piratage concernant sa « fausse lettre de démission ». le ministère des Sports du Cameroun a aussi communiqué, dénonçant une manipulation de la Fédération camerounaise de football.
Enorme quiproquo au Cameroun. Après l’annonce de la démission de Marc Brys de son poste de sélectionneur, confirmée par une lettre de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le technicien belge est sorti du silence. Et, énorme retournement de situation, Brys a démenti cette démission et assure qu’il aurait été piraté. Il l’a fait savoir via une lettre.
« Je me permets de vous écrire aujourd’hui en toute urgence, après avoir été informé de la circulation d’un courrier prétendument émanant de moi, transmis via ma messagerie personnelle ou mes réseaux sociaux, adressé semble-t-il à la Fédération Camerounaise de Football, et dans lequel je présenterais ma démission de mes fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun », écrit d’abord Marc Brys.
Le Belge ajoute ensuite avoir été victime d’un piratage, et tape du poing sur la table. « Je tiens ici, avec la plus grande fermeté, à démentir catégoriquement cette information. Je n’ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courir de démission. Il apparaît, à l’examen des éléments en ma possession, que ma messagerie a très probablement été compromise. Ce piratage, aussi regrettable qu’inhabituel, a visiblement semé le trouble et suscité une vague de réactions précipitées. Excellence, je suis profondément surpris et même interpellé par le fait qu’aucun responsable, y compris de la FECAFOOT, n’ait pris la peine de me contacter personnellement avant de diffuser cette prétendue information à grande échelle. Cette attitude laisse peu de place à l’interprétation : il m’est difficile de ne pas y voir une forme de précipitation volontaire, voire une volonté tacite de mon éviction.»
Le ministère des Sports à la rescousse
Face à ce tohubohu, le ministère des Sports a réagi. L’instance se range derrière celui qui est toujours considéré comme le sélectionneur du Cameroun et demande à la Fécafoot de « faire preuve de plus de retenue et de pondération ainsi qu’à un sens élevé de la responsabilité et du patriotisme dans la gestion de la collaboration avec le staff technique des Lions indomptables ». Une chose est sûre, la guerre entre la fédération et le ministère n’a pas encore connu son épilogue.
O.B.N