Ce vendredi à Casablanca, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire se disputent la médaille de bronze de la Coupe d’Afrique des Nations U-17. Un derby ouest-africain riche en intensité et en émotions, pour clore le tournoi sur une note d’honneur et de fierté.
Sur la pelouse du stade Larbi Zaouli, les Étalons et les Éléphanteaux s’affronteront dans une rencontre baptisée « petite finale », mais qui revêt une grande importance pour ces jeunes talents en quête de reconnaissance. Si la finale monopolise les projecteurs, cette confrontation pour la troisième place reste un moment fort du tournoi, symbole de résilience et d’espoir.
Éliminés en demi-finales respectivement par le Mali et le Maroc, les deux camps arrivent avec l’ambition de rebondir. Côté burkinabè, la défaite contre les Aiglonnets n’a pas altéré la cohésion ni la volonté d’un groupe soudé autour de valeurs fortes. « Chaque erreur est une leçon, chaque chute une promesse de rebond », confie le capitaine Fadil Barro, véritable moteur des Étalons.
Les jeunes Ivoiriens, eux, ont séduit par leur qualité de jeu sous la houlette de l’entraîneur Bassiriki Diabaté. Défaits de justesse par les Lionceaux marocains, ils espèrent finir sur une bonne note et repartir avec une médaille, récompense d’un parcours plein de promesses.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre sonne comme un duel fraternel entre deux pays voisins. « Ce match, c’est comme deux frères qui veulent se mesurer sans se blesser », résume avec justesse Oscar Barro, sélectionneur du Burkina Faso. Une opposition empreinte de respect et d’esprit sportif, où chacun tentera de briller une dernière fois. Le bronze n’est peut-être pas l’or, mais il symbolise l’effort, la progression et l’avenir. Pour ces jeunes espoirs du football africain, décrocher cette médaille serait bien plus qu’un lot de consolation : ce serait une promesse de lendemains meilleurs.
APANEWS