Face à la presse, le mercredi 2 juillet, le président du Cng, Malick Ngom, a informé que les parties prenantes avaient engagé des avocats pour trouver des moyens de pouvoir organiser le combat du 20 juillet entre Balla Gaye 2 et Siteu. Selon nos informations, l’instance dirigeante de la lutte a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas) par un recours.
Malick Ngom ne gère pas tout seul ce dossier. Pour saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas), il faut un accord préalable entre les parties prenantes afin de soumettre leur litige à cette institution judiciaire sportive qui se trouve à Lausanne, en Suisse. Cela se fait généralement par une clause d’arbitrage dans un contrat ou un accord. La partie désirant saisir le tribunal arbitral du sport doit ensuite soumettre une requête d’arbitrage (ou une déclaration d’appel) au greffe de ladite juridiction contenant les informations nécessaires sur le litige et les parties impliquées. C’est dire que la saisine du Tas nécessite un accord préalable, un dépôt de la requête bien détaillée et le paiement des frais de la procédure judiciaire. Le Cng et toutes les parties prenantes se sont rencontrés pour respecter toutes les exigences judiciaires. Depuis la publication de la suspension de deux ans de Siteu par l’Organisation régionale antidopage Afrique (Orada) zone 2 & 3 à cause d’un refus de se faire tester contre le dopage, Albourakh Events, qui est la structure qui devait organiser le combat Balla Gaye 2 – Siteu, s’est emmurée dans le silence. Il justifie ce mutisme par le fait que « c’est un dossier sensible qu’il faudra diligenter en toute discrétion ». Siteu a mandaté un de ses aînés du nom de Bassirou Dieng, journaliste et responsable politique à Diamaguène. Sur sa page Facebook, Bassirou a publié, samedi dernier, une photo où il est en compagnie de Malick Ngom. « Avec le président du Cng, le dossier Siteu nous réunit », a-t-il commenté. La veille, le vendredi 4 juillet, la même personne a publié une première photo où il se trouve dans un véhicule avec Aziz Ndiaye, l’agent de Balla Gaye 2. « Siteu et Balla Gaye 2, tieuy le 20 juillet Inch’Allah ! », a-t-il écrit, laissant ses « followers » alimenter les débats autour de la tenue du combat.
La stratégie de discrétion que le Cng et Albourakh Events ont adoptée dans ce dossier fait que personne ne connaît, pour le moment, le contenu de la requête qu’ils comptent adresser au Tas. Cependant, ceux qui maîtrisent le droit du sport pensent qu’en l’espèce, ils ne peuvent saisir le Tribunal arbitral du sport que par une requête d’arbitrage. Les parties prenantes rassurent que «le dossier est en bonne voie».
Abdoulaye DEMBÉLÉ