Le Comité national de gestion des courses hippiques (Cng) souhaite porter le combat contre le dopage. Pour ce faire, il a organisé un séminaire de haut niveau pour plus de rigueur dans le contrôle.
Le Comité national de gestion des courses hippiques (Cng) en croisade contre le dopage. Lors de son séminaire de ce weekend, il a annoncé plusieurs mesures afin de lutter contre ce fléau, notamment en vue du Grand Prix du Chef de l’État prévu le 13 juillet. Souleymane Diagne, vice-président du CNG chargé des affaires juridiques, souhaite que les tests soient faits en amont. « Procéder aux contrôles le jour même du Grand Prix, c’est risquer de laisser passer les tricheurs et d’écarter les chevaux méritants », avertit-il. Ainsi, dès la saison prochaine, il y aura des tests lors des courses classiques lors de 5 ou 6 des 20 journées du calendrier. À noter qu’un “Vet-Gate”, espace pour garantir la fiabilité des prélèvements, sera mis en place.
Amendes salées
Afin de dissuader d’éventuels tricheurs, le Comité national de gestion des courses hippiques a annoncé plusieurs sanctions pour les auteurs de dopage. Ainsi, il y aura des amendes allant de 500 000 à 1 000 000 FCFA, une suspension de chevaux de 3 mois à 2 ans, une interdiction de faire courir pour les propriétaires récidivistes, un retrait d’agrément pour les entraîneurs.
Concernant les formes de dopage et les produits les plus utilisés, Alphonse Sène, directeur du développement des équidés qui représentait le ministère de l’Agriculture, a déclaré : « Le grand public s’interroge : quels produits sont utilisés pour doper les chevaux ? Ce sont essentiellement des substances médicamenteuses interdites, mais aussi des pratiques visant à augmenter artificiellement les performances du cheval. »
O. B. NDONGO