Alors que Didier Deschamps a entamé la dernière année de son mandat à la tête de l’équipe de France, Zinédine Zidane a réaffirmé son souhait de lui succéder. Aucune candidature ne semble susceptible de l’en empêcher à ce jour.
L’année 2026 marquera à coup sûr un tournant dans l’histoire de l’équipe de France. Parce qu’il y aura une Coupe du monde en été, et peut-être une troisième étoile sur le maillot, qui sait, et parce que le sélectionneur va changer, pour la première fois depuis 2012. En fin de contrat à l’issue du tournoi, Didier Deschamps a d’ores et déjà annoncé qu’il ne prolongerait pas le plaisir, mettant un terme à 14 ans de règne à la tête des Bleus.
Après de longues années à attendre que le poste se libère, ce pourrait être enfin l’heure de Zinédine Zidane. Comme le révélait le quotidien L’Equipe en septembre, la légende tricolore travaille dans l’ombre en vue d’une potentielle nomination en tant que sélectionneur de l’équipe de France l’été prochain : il observe, décortique, prend des notes, développe des idées.
Il y a donc ce travail d’une part, discret, et ses intentions de l’autre, qui ne le sont plus. Présent au Festival du Sport ce dimanche à Trente, en Italie, Zidane a clairement réaffirmé son souhait de prendre en charge la nation double championne du monde. «Je reviendrai certainement entraîner. (…) Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais j’aimerais entraîner l’équipe de France un jour. On verra bien», a confié l’ancien coach du Real Madrid, libre depuis plus de trois ans.
Des propos qui donnent encore plus de crédit à ceux tenus en mai dernier, à l’occasion d’un événement organisé par l’équipementier Adidas : «J’ai mis ma carrière un peu en standby, mais je me sens à 100% entraîneur. Je me sens légitime en équipe de France, j’y ai joué pendant pratiquement 12, 13 ou 14 ans. Bien sûr, c’est un rêve, j’ai hâte», avait déjà dévoilé le Ballon d’Or 1998.
Zidane met en avant la passion «Très bon candidat, naturel et attendu» à sa succession, dixit Deschamps en février dernier dans L’Equipe, Zidane attend donc patiemment son heure et pourra, en attendant, peaufiner sa vision du métier de sélectionneur, une nouveauté pour lui. «L’entraîneur doit être profondément passionné, mais le plus important pour moi, c’est de transmettre quelque chose aux joueurs», a confié Zizou à propos de son idée de la chose.