En vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, la Ligue régionale de taekwondo de Diourbel se prépare malgré des conditions difficiles. C’est ce qu’a annoncé Ibrahima Camara, son secrétaire général, lors de la finale qui s’est tenue à Mbacké ce dimanche. À cette occasion, il lance un appel aux autorités pour qu’elles apportent leur soutien au Taekwondo de Diourbel, qui souffre d’un manque de moyens.
Faute de matériel électronique adéquat, la Ligue régionale de taekwondo de Diourbel est contrainte de préparer ses athlètes aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) avec des moyens limités. Selon Ibrahima Camara, le Secrétaire général, cela risque de handicaper les performances de leurs athlètes lors de ces compétitions internationales qui se tiendront à Dakar en 2026. Il exprime ainsi ses inquiétudes quant aux chances de réussite de ses athlètes dans ces conditions.
Selon Ibrahima Camara, même si les athlètes de la Ligue régionale de taekwondo de Diourbel sont physiquement prêts, cela ne suffit pas pour réussir les compétitions internationales. « Alors que certains athlètes bénéficient de camps de préparation et d’un encadrement de qualité, nous devons nous contenter de nos moyens limités », déplore-t-il. Il souligne notamment le manque de matériel électronique, qui constitue un frein majeur pour le développement du taekwondo dans la région de Diourbel. « L’encadrement des athlètes nécessite également des équipements de protection en quantité suffisante, mais nous en manquons cruellement », ajoute-t-il. Cette situation explique, selon lui, pourquoi les athlètes de la région sont souvent dépassés lors des compétitions internationales.
M. Camara a également souligné que le taekwondo dans la région de Diourbel est confronté à des problèmes d’infrastructures. Selon lui, les locaux utilisés pour les entraînements sont souvent exigus et inadaptés. « À Touba, par exemple, un maître de salle forme des champions dans un espace de seulement 5 mètres sur 4 », déplore-t-il. Il ajoute que la situation est similaire à Mbacké. D’après lui, ces conditions difficiles entravent les progrès des athlètes lors de leurs passages de grades et des compétitions.
Malgré ces difficultés, M. Camara a tenu à souligner que la Ligue régionale de taekwondo de Diourbel fait de son mieux pour offrir de bonnes conditions d’entraînement à ses athlètes. À cet égard, la Ligue a récemment réceptionné trois aires de combat, ainsi que des boxes pour les arbitres et les entraîneurs, acquis grâce à ses propres fonds. Cette acquisition a eu lieu lors de la journée du dimanche, et constitue un effort notable de la part de l’instance pour améliorer les conditions d’entraînement de ses athlètes.
M. Camara lance donc un appel aux autorités pour qu’elles apportent leur soutien à la Ligue régionale de Taekwondo de Diourbel. Il espère que cet appui lui permettra de continuer à jouer son rôle dans la formation et le développement de la jeunesse à travers la pratique du taekwondo.
Birane Diop (correspondant)